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sarko : la mascarade des valeurs et du bon peuple

Il lui a fallu faire venir Merkel et prendre appui sur Cameron, pour se donner de l'épaisseur. Il ne convainc plus dans cette france qu'il nous laisse avec un bilan calamiteux dont on sait que ce n'est pas le seul fait de la crise, mais bien le résultat d'une politique sans exemple dans l'histoire d ela cinquième république taillée en pièce par cet ego agité qui voudrait nous faire des leçons de valeur et de morale. Justice dépendante de l'Etat, cliniques et hôpitaux supprimés, télé à sa botte, en partie, centralisations des pouvoirs ou de son pouvoir, protection des "richissimes",  affaiblissement de l'Education Nationale et même des forces de l'ordre, cet homme se souvient soudain qu'il parle au peuple de quoi rire.Et comment ? Par des référendum éhontés, qui tapent sur les chômeurs. Il utilise par son retour aux valeurs, on le sait, des copier/coller du F.N.

Il nous refait le coup du "capitaine en pleine tempête", grotesque !

 

A suivre..

Mémoire

11 commentaires

Par Nicolas Demorand

 
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La gauche n’aime pas la France : ce fut le cœur du discours de Nicolas Sarkozy, hier à Marseille. Le seul et véritable événement : une bouffée malsaine du XXe siècle en plein XXIe. Avec tous les corollaires de ce genre d’idéologie : la contestation des corps intermédiaires de la démocratie, la stigmatisation des «élites», l’appel à un «peuple» mythifié et le référendum comme vérité de la politique. De Gaulle a dû se retourner dans sa tombe en entendant son nom mêlé au triomphe de Patrick Buisson, le droitier conseiller du Président sortant. Pour le reste : rien d’autre que de l’énergie oratoire. Au service d’une énième et pesante dissertation sur la France éternelle, signe de ce repli obsessionnel sur l’histoire car, de l’avenir, il n’y a nulle vision. Et du présent, il faut d’urgence faire table rase. Ce sera le grand enjeu de la campagne de Nicolas Sarkozy : faire croire, en dépit du Fouquet’s, du yacht, du bouclier fiscal, des amis milliardaires, de la baisse toute récente de l’impôt sur la fortune, qu’il est du «peuple». Pas de cette «élite», la vraie, l’oligarchique, pour laquelle le quinquennat fut si doux, si agréable. Faire oublier que la droite, depuis dix ans, a tous les pouvoirs pour régler les problèmes qu’elle feint de découvrir à deux mois de la présidentielle. Faire avaler aux Français que son bilan, comparé à d’autres pays d’Europe, aurait pu être pire et que ça vaut bien un second mandat. Aveuglantes contradictions qu’une campagne, menée pourtant au nom de la «vérité», parviendra peut-être à partiellement dissimuler. En priant surtout pour que le «peuple», découvert si récemment dans la chaleur des meetings et l’improvisation d’une ligne stratégique, ait la mémoire courte.

 

J'ai laissé la parole à, Nicolas Demorand qui, dans Libération, analyse mieux ce meeting et les débuts de campagne de Sarko. En 2007 j'avais écrit "Sarko et la génétique"qui annonçait la couleur de ce quinquenat..



19/02/2012
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