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REGLES sur le financement du cinéma : à débattre

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Règles (Libération)

3 janvier 2013 à 22:26
 
Par SYLVAIN BOURMEAU

En pleine trêve des confiseurs, le «Maravalgate», né du spectaculaire coup de gueule d’un producteur de cinéma français, est quasiment parvenu à voler la vedette médiatique au cliffhanger fiscal américain. Dans une tribune publiée par le Monde, Vincent Maraval pointait les sommets «paramountesques» atteints par les cachets des acteurs stars et s’inquiétait de cette tendance qui, désormais, menace l’un des joyaux de l’exception culturelle : notre fameux et si précieux système de financement des films. Au détour de ce texte fort, qui fissure l’omerta d’un petit milieu, Maraval affaiblit toutefois son propos et tend la perche-micro à tous les poujado-libéraux lorsqu’il croit bon d’affirmer que les acteurs sont «riches de l’argent public». C’est juste faux. Au contraire, ce système repose d’abord sur un ensemble de règles publiques qui contraignent l’argent privé. Un dispositif ingénieux qui, avec le prix unique du livre, s’avère l’un des meilleurs exemples d’une politique culturelle social-démocrate, reposant sur la réglementation et la régulation, et non plus sur la simple subvention. Ces règles du jeu ont permis au cinéma de se développer dans notre pays, alors qu’il s’effondrait ailleurs. Elles sont aujourd’hui menacées par divers effets pervers, mais aussi par les révolutions technologiques en cours, la télévision ne pouvant sans doute plus prétendre à l’avenir au même rôle décisif (et discutable). Loin d’être l’affaire exclusive des professionnels du secteur, et encore moins du seul CNC, cela nous concerne tous comme spectateurs. C’est pourquoi Libérationprojette d’organiser très rapidement un débat public sur le financement du cinéma.

Règles

3 janvier 2013 à 22:26
 
Par SYLVAIN BOURMEAU

En pleine trêve des confiseurs, le «Maravalgate», né du spectaculaire coup de gueule d’un producteur de cinéma français, est quasiment parvenu à voler la vedette médiatique au cliffhanger fiscal américain. Dans une tribune publiée par le Monde, Vincent Maraval pointait les sommets «paramountesques» atteints par les cachets des acteurs stars et s’inquiétait de cette tendance qui, désormais, menace l’un des joyaux de l’exception culturelle : notre fameux et si précieux système de financement des films. Au détour de ce texte fort, qui fissure l’omerta d’un petit milieu, Maraval affaiblit toutefois son propos et tend la perche-micro à tous les poujado-libéraux lorsqu’il croit bon d’affirmer que les acteurs sont «riches de l’argent public». C’est juste faux. Au contraire, ce système repose d’abord sur un ensemble de règles publiques qui contraignent l’argent privé. Un dispositif ingénieux qui, avec le prix unique du livre, s’avère l’un des meilleurs exemples d’une politique culturelle social-démocrate, reposant sur la réglementation et la régulation, et non plus sur la simple subvention. Ces règles du jeu ont permis au cinéma de se développer dans notre pays, alors qu’il s’effondrait ailleurs. Elles sont aujourd’hui menacées par divers effets pervers, mais aussi par les révolutions technologiques en cours, la télévision ne pouvant sans doute plus prétendre à l’avenir au même rôle décisif (et discutable). Loin d’être l’affaire exclusive des professionnels du secteur, et encore moins du seul CNC, cela nous concerne tous comme spectateurs. C’est pourquoi Libérationprojette d’organiser très rapidement un débat public sur le financement du cinéma.

Règles

3 janvier 2013 à 22:26
 
Par SYLVAIN BOURMEAU

En pleine trêve des confiseurs, le «Maravalgate», né du spectaculaire coup de gueule d’un producteur de cinéma français, est quasiment parvenu à voler la vedette médiatique au cliffhanger fiscal américain. Dans une tribune publiée par le Monde, Vincent Maraval pointait les sommets «paramountesques» atteints par les cachets des acteurs stars et s’inquiétait de cette tendance qui, désormais, menace l’un des joyaux de l’exception culturelle : notre fameux et si précieux système de financement des films. Au détour de ce texte fort, qui fissure l’omerta d’un petit milieu, Maraval affaiblit toutefois son propos et tend la perche-micro à tous les poujado-libéraux lorsqu’il croit bon d’affirmer que les acteurs sont «riches de l’argent public». C’est juste faux. Au contraire, ce système repose d’abord sur un ensemble de règles publiques qui contraignent l’argent privé. Un dispositif ingénieux qui, avec le prix unique du livre, s’avère l’un des meilleurs exemples d’une politique culturelle social-démocrate, reposant sur la réglementation et la régulation, et non plus sur la simple subvention. Ces règles du jeu ont permis au cinéma de se développer dans notre pays, alors qu’il s’effondrait ailleurs. Elles sont aujourd’hui menacées par divers effets pervers, mais aussi par les révolutions technologiques en cours, la télévision ne pouvant sans doute plus prétendre à l’avenir au même rôle décisif (et discutable). Loin d’être l’affaire exclusive des professionnels du secteur, et encore moins du seul CNC, cela nous concerne tous comme spectateurs. C’est pourquoi Libérationprojette d’organiser très rapidement un débat public sur le financement du cinéma.

Règles

3 janvier 2013 à 22:26
 
Par SYLVAIN BOURMEAU

En pleine trêve des confiseurs, le «Maravalgate», né du spectaculaire coup de gueule d’un producteur de cinéma français, est quasiment parvenu à voler la vedette médiatique au cliffhanger fiscal américain. Dans une tribune publiée par le Monde, Vincent Maraval pointait les sommets «paramountesques» atteints par les cachets des acteurs stars et s’inquiétait de cette tendance qui, désormais, menace l’un des joyaux de l’exception culturelle : notre fameux et si précieux système de financement des films. Au détour de ce texte fort, qui fissure l’omerta d’un petit milieu, Maraval affaiblit toutefois son propos et tend la perche-micro à tous les poujado-libéraux lorsqu’il croit bon d’affirmer que les acteurs sont «riches de l’argent public». C’est juste faux. Au contraire, ce système repose d’abord sur un ensemble de règles publiques qui contraignent l’argent privé. Un dispositif ingénieux qui, avec le prix unique du livre, s’avère l’un des meilleurs exemples d’une politique culturelle social-démocrate, reposant sur la réglementation et la régulation, et non plus sur la simple subvention. Ces règles du jeu ont permis au cinéma de se développer dans notre pays, alors qu’il s’effondrait ailleurs. Elles sont aujourd’hui menacées par divers effets pervers, mais aussi par les révolutions technologiques en cours, la télévision ne pouvant sans doute plus prétendre à l’avenir au même rôle décisif (et discutable). Loin d’être l’affaire exclusive des professionnels du secteur, et encore moins du seul CNC, cela nous concerne tous comme spectateurs. C’est pourquoi Libérationprojette d’organiser très rapidement un débat public sur le financement du cinéma.

Règles

3 janvier 2013 à 22:26
 
Par SYLVAIN BOURMEAU

En pleine trêve des confiseurs, le «Maravalgate», né du spectaculaire coup de gueule d’un producteur de cinéma français, est quasiment parvenu à voler la vedette médiatique au cliffhanger fiscal américain. Dans une tribune publiée par le Monde, Vincent Maraval pointait les sommets «paramountesques» atteints par les cachets des acteurs stars et s’inquiétait de cette tendance qui, désormais, menace l’un des joyaux de l’exception culturelle : notre fameux et si précieux système de financement des films. Au détour de ce texte fort, qui fissure l’omerta d’un petit milieu, Maraval affaiblit toutefois son propos et tend la perche-micro à tous les poujado-libéraux lorsqu’il croit bon d’affirmer que les acteurs sont «riches de l’argent public». C’est juste faux. Au contraire, ce système repose d’abord sur un ensemble de règles publiques qui contraignent l’argent privé. Un dispositif ingénieux qui, avec le prix unique du livre, s’avère l’un des meilleurs exemples d’une politique culturelle social-démocrate, reposant sur la réglementation et la régulation, et non plus sur la simple subvention. Ces règles du jeu ont permis au cinéma de se développer dans notre pays, alors qu’il s’effondrait ailleurs. Elles sont aujourd’hui menacées par divers effets pervers, mais aussi par les révolutions technologiques en cours, la télévision ne pouvant sans doute plus prétendre à l’avenir au même rôle décisif (et discutable). Loin d’être l’affaire exclusive des professionnels du secteur, et encore moins du seul CNC, cela nous concerne tous comme spectateurs. C’est pourquoi Libérationprojette d’organiser très rapidement un débat public sur le financement du cinéma.

Règles

3 janvier 2013 à 22
Par SYLVAIN BOURMEAU

En pleine trêve des confiseurs, le «Maravalgate», né du spectaculaire coup de gueule d’un producteur de cinéma français, est quasiment parvenu à voler la vedette médiatique au cliffhanger fiscal américain. Dans une tribune publiée par le Monde, Vincent Maraval pointait les sommets «paramountesques» atteints par les cachets des acteurs stars et s’inquiétait de cette tendance qui, désormais, menace l’un des joyaux de l’exception culturelle : notre fameux et si précieux système de financement des films. Au détour de ce texte fort, qui fissure l’omerta d’un petit milieu, Maraval affaiblit toutefois son propos et tend la perche-micro à tous les poujado-libéraux lorsqu’il croit bon d’affirmer que les acteurs sont «riches de l’argent public». C’est juste faux. Au contraire, ce système repose d’abord sur un ensemble de règles publiques qui contraignent l’argent privé. Un dispositif ingénieux qui, avec le prix unique du livre, s’avère l’un des meilleurs exemples d’une politique culturelle social-démocrate, reposant sur la réglementation et la régulation, et non plus sur la simple subvention. Ces règles du jeu ont permis au cinéma de se développer dans notre pays, alors qu’il s’effondrait ailleurs. Elles sont aujourd’hui menacées par divers effets pervers, mais aussi par les révolutions technologiques en cours, la télévision ne pouvant sans doute plus prétendre à l’avenir au même rôle décisif (et discutable). Loin d’être l’affaire exclusive des professionnels du secteur, et encore moins du seul CNC, cela nous concerne tous comme spectateurs. C’est pourquoi Libération projette d’organiser très rapidement un débat public sur le financement du cinéma.



04/01/2013
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