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LE DEGRE ZERO DE L'UMP (libération)

La nouvelle page du sarkozysme 28 novembre 2012 à 22:56 - A + 6 Tweeter Envoyer Par ALAIN DUHAMEL L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique. Sa dislocation prend des formes tellement ubuesques qu’il serait bien irréfléchi de s’en réjouir : coups de force, fraudes, menaces, insultes, détournements de procédures, mensonges et intoxications, recours judiciaires et irrégularités financières, la panoplie de l’implosion est complète. Le spectacle offert aux Français ne peut être que dévastateur. On y trouve tous les ingrédients qui nourrissent la démagogie antipolitique. Marine Le Pen peut pavoiser. La droite parlementaire organise elle-même le chaos dont rêvait la présidente du Front national. Comme chez certains grands malades mentaux, les duellistes, Jean-François Copé et François Fillon, pratiquent une forme d’automutilation. Le président proclamé de l’UMP porte certes une plus grande part de responsabilité que l’ex-Premier ministre mais tous deux ont activement contribué à développer une dialectique mortifère. Il est possible qu’à terme, cette politique de la terre brûlée profite à ceux de la nouvelle génération UMP qui ont su le mieux s’en tenir à l’écart, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, voire Xavier Bertrand. Cela reste pour l’instant aussi spéculatif qu’aléatoire. En revanche, une constatation s’impose d’ores et déjà. Sur les cendres de l’UMP, c’est une nouvelle page du sarkozysme qui peut se tourner. L’ancien président apparaît en effet comme le seul rescapé dans ce paysage dévasté. Jean-François Copé sort de l’enfer qu’il a déclenché en Condottiere sans scrupule et sans freins. François Fillon ressemble maintenant à un prétendant devenu enragé. Alain Juppé aura joué malgré lui le personnage d’un ambassadeur de la République sérénissime de Venise qui sait tout, comprend tout et ne peut rien. Reste Nicolas Sarkozy, en roi dépossédé de sa couronne vers qui se tournent les regards du peuple de droite atterré et vaincu. L’ancien président ne peut certes pas se féliciter du spectacle offert. L’UMP fut par deux fois, aux élections présidentielles de 2007 et 2012, un instrument efficace à son service. Il a conquis le pouvoir en devenant d’abord son président. Voici son glaive rompu, son épée fracassée. Cela ne peut que l’affliger. Il sort pourtant en principal rescapé de l’épreuve. Si l’aversion qu’il inspire aux électeurs de gauche, d’une partie du centre et d’une fraction des souverainistes se confirme, sa popularité demeure en revanche intacte au sein du peuple de droite et a fortiori dans l’électorat UMP. La popularité de Jean-François Copé a fondu, celle de François Fillon s’est fissurée, la sienne tient bon et même, par différence, se consolide. Par ailleurs, ses handicaps judiciaires semblent en voie d’apaisement. Dans l’affaire Bettencourt, il n’est finalement que témoin assisté, faute de preuves. Si aucun élément nouveau ne survient, il bénéficiera donc d’un non-lieu. La procédure engagée contre les sondages de l’Elysée ne peut pas le concerner, puisque ses actes en tant que président de la République sont couverts par une immunité intangible. Quant à l’affaire Karachi, la plus grave de toute, la plus tragique puisqu’elle a entraîné l’assassinat de Français, si quelques centaines d’articles ont tenté de lui en faire porter une part de responsabilité indirecte en tant que ministre du Budget de l’époque, la procédure semble s’éloigner de lui. Sa base politique tient bon et son front judiciaire s’éclaircit. D’ailleurs, le plus clair de l’épisode dévastateur de l’UMP est que l’usage de son nom a constitué le principal aimant électoral. Plus on se recommandait de lui, plus les suffrages affluaient. Jean-François Copé en a usé et abusé, se drapant effrontément dans la toge d’un sarkozyste historique. François Fillon qui aurait bien voulu se dispenser de devoir produire ses lettres de créances sarkozystes a dû accomplir lui aussi les révérences protocolaires obligatoires. Parmi les «mouvements» qui comptaient leurs voix à l’occasion du scrutin, les plus ostensiblement sarkozystes sont arrivés nettement en tête. L’ancien chef de l’Etat reste en somme le seul élément intact au milieu du désastre de l’UMP. Son problème est qu’il est encore beaucoup trop tôt pour qu’il puisse en tirer quelque avantage pratique que ce soit. Son intervention en coulisses a cependant démontré que son autorité restait incomparable, même sur des duellistes enfiévrés. Nicolas Sarkozy est le bénéficiaire virtuel d’une situation tragique. Il règne potentiellement sur des ruines et n’a pas le pouvoir de reconstruire avant les élections municipales. Il a perdu son sceptre et son épée. Il lui reste son charisme, son énergie et son sablierLa nouvelle page du sarkozysme 28 novembre 2012 à 22:56 - A + 6 Tweeter Envoyer Par ALAIN DUHAMEL L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique. Sa dislocation prend des formes tellement ubuesques qu’il serait bien irréfléchi de s’en réjouir : coups de force, fraudes, menaces, insultes, détournements de procédures, mensonges et intoxications, recours judiciaires et irrégularités financières, la panoplie de l’implosion est complète. Le spectacle offert aux Français ne peut être que dévastateur. On y trouve tous les ingrédients qui nourrissent la démagogie antipolitique. Marine Le Pen peut pavoiser. La droite parlementaire organise elle-même le chaos dont rêvait la présidente du Front national. Comme chez certains grands malades mentaux, les duellistes, Jean-François Copé et François Fillon, pratiquent une forme d’automutilation. Le président proclamé de l’UMP porte certes une plus grande part de responsabilité que l’ex-Premier ministre mais tous deux ont activement contribué à développer une dialectique mortifère. Il est possible qu’à terme, cette politique de la terre brûlée profite à ceux de la nouvelle génération UMP qui ont su le mieux s’en tenir à l’écart, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, voire Xavier Bertrand. Cela reste pour l’instant aussi spéculatif qu’aléatoire. En revanche, une constatation s’impose d’ores et déjà. Sur les cendres de l’UMP, c’est une nouvelle page du sarkozysme qui peut se tourner. L’ancien président apparaît en effet comme le seul rescapé dans ce paysage dévasté. Jean-François Copé sort de l’enfer qu’il a déclenché en Condottiere sans scrupule et sans freins. François Fillon ressemble maintenant à un prétendant devenu enragé. Alain Juppé aura joué malgré lui le personnage d’un ambassadeur de la République sérénissime de Venise qui sait tout, comprend tout et ne peut rien. Reste Nicolas Sarkozy, en roi dépossédé de sa couronne vers qui se tournent les regards du peuple de droite atterré et vaincu. L’ancien président ne peut certes pas se féliciter du spectacle offert. L’UMP fut par deux fois, aux élections présidentielles de 2007 et 2012, un instrument efficace à son service. Il a conquis le pouvoir en devenant d’abord son président. Voici son glaive rompu, son épée fracassée. Cela ne peut que l’affliger. Il sort pourtant en principal rescapé de l’épreuve. Si l’aversion qu’il inspire aux électeurs de gauche, d’une partie du centre et d’une fraction des souverainistes se confirme, sa popularité demeure en revanche intacte au sein du peuple de droite et a fortiori dans l’électorat UMP. La popularité de Jean-François Copé a fondu, celle de François Fillon s’est fissurée, la sienne tient bon et même, par différence, se consolide. Par ailleurs, ses handicaps judiciaires semblent en voie d’apaisement. Dans l’affaire Bettencourt, il n’est finalement que témoin assisté, faute de preuves. Si aucun élément nouveau ne survient, il bénéficiera donc d’un non-lieu. La procédure engagée contre les sondages de l’Elysée ne peut pas le concerner, puisque ses actes en tant que président de la République sont couverts par une immunité intangible. Quant à l’affaire Karachi, la plus grave de toute, la plus tragique puisqu’elle a entraîné l’assassinat de Français, si quelques centaines d’articles ont tenté de lui en faire porter une part de responsabilité indirecte en tant que ministre du Budget de l’époque, la procédure semble s’éloigner de lui. Sa base politique tient bon et son front judiciaire s’éclaircit. D’ailleurs, le plus clair de l’épisode dévastateur de l’UMP est que l’usage de son nom a constitué le principal aimant électoral. Plus on se recommandait de lui, plus les suffrages affluaient. Jean-François Copé en a usé et abusé, se drapant effrontément dans la toge d’un sarkozyste historique. François Fillon qui aurait bien voulu se dispenser de devoir produire ses lettres de créances sarkozystes a dû accomplir lui aussi les révérences protocolaires obligatoires. Parmi les «mouvements» qui comptaient leurs voix à l’occasion du scrutin, les plus ostensiblement sarkozystes sont arrivés nettement en tête. L’ancien chef de l’Etat reste en somme le seul élément intact au milieu du désastre de l’UMP. Son problème est qu’il est encore beaucoup trop tôt pour qu’il puisse en tirer quelque avantage pratique que ce soit. Son intervention en coulisses a cependant démontré que son autorité restait incomparable, même sur des duellistes enfiévrés. Nicolas Sarkozy est le bénéficiaire virtuel d’une situation tragique. Il règne potentiellement sur des ruines et n’a pas le pouvoir de reconstruire avant les élections municipales. Il a perdu son sceptre et son épée. Il lui reste son charisme, son énergie et son sablierLa nouvelle page du sarkozysme 28 novembre 2012 à 22:56 - A + 6 Tweeter Envoyer Par ALAIN DUHAMEL L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique. Sa dislocation prend des formes tellement ubuesques qu’il serait bien irréfléchi de s’en réjouir : coups de force, fraudes, menaces, insultes, détournements de procédures, mensonges et intoxications, recours judiciaires et irrégularités financières, la panoplie de l’implosion est complète. Le spectacle offert aux Français ne peut être que dévastateur. On y trouve tous les ingrédients qui nourrissent la démagogie antipolitique. Marine Le Pen peut pavoiser. La droite parlementaire organise elle-même le chaos dont rêvait la présidente du Front national. Comme chez certains grands malades mentaux, les duellistes, Jean-François Copé et François Fillon, pratiquent une forme d’automutilation. Le président proclamé de l’UMP porte certes une plus grande part de responsabilité que l’ex-Premier ministre mais tous deux ont activement contribué à développer une dialectique mortifère. Il est possible qu’à terme, cette politique de la terre brûlée profite à ceux de la nouvelle génération UMP qui ont su le mieux s’en tenir à l’écart, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, voire Xavier Bertrand. Cela reste pour l’instant aussi spéculatif qu’aléatoire. En revanche, une constatation s’impose d’ores et déjà. Sur les cendres de l’UMP, c’est une nouvelle page du sarkozysme qui peut se tourner. L’ancien président apparaît en effet comme le seul rescapé dans ce paysage dévasté. Jean-François Copé sort de l’enfer qu’il a déclenché en Condottiere sans scrupule et sans freins. François Fillon ressemble maintenant à un prétendant devenu enragé. Alain Juppé aura joué malgré lui le personnage d’un ambassadeur de la République sérénissime de Venise qui sait tout, comprend tout et ne peut rien. Reste Nicolas Sarkozy, en roi dépossédé de sa couronne vers qui se tournent les regards du peuple de droite atterré et vaincu. L’ancien président ne peut certes pas se féliciter du spectacle offert. L’UMP fut par deux fois, aux élections présidentielles de 2007 et 2012, un instrument efficace à son service. Il a conquis le pouvoir en devenant d’abord son président. Voici son glaive rompu, son épée fracassée. Cela ne peut que l’affliger. Il sort pourtant en principal rescapé de l’épreuve. Si l’aversion qu’il inspire aux électeurs de gauche, d’une partie du centre et d’une fraction des souverainistes se confirme, sa popularité demeure en revanche intacte au sein du peuple de droite et a fortiori dans l’électorat UMP. La popularité de Jean-François Copé a fondu, celle de François Fillon s’est fissurée, la sienne tient bon et même, par différence, se consolide. Par ailleurs, ses handicaps judiciaires semblent en voie d’apaisement. Dans l’affaire Bettencourt, il n’est finalement que témoin assisté, faute de preuves. Si aucun élément nouveau ne survient, il bénéficiera donc d’un non-lieu. La procédure engagée contre les sondages de l’Elysée ne peut pas le concerner, puisque ses actes en tant que président de la République sont couverts par une immunité intangible. Quant à l’affaire Karachi, la plus grave de toute, la plus tragique puisqu’elle a entraîné l’assassinat de Français, si quelques centaines d’articles ont tenté de lui en faire porter une part de responsabilité indirecte en tant que ministre du Budget de l’époque, la procédure semble s’éloigner de lui. Sa base politique tient bon et son front judiciaire s’éclaircit. D’ailleurs, le plus clair de l’épisode dévastateur de l’UMP est que l’usage de son nom a constitué le principal aimant électoral. Plus on se recommandait de lui, plus les suffrages affluaient. Jean-François Copé en a usé et abusé, se drapant effrontément dans la toge d’un sarkozyste historique. François Fillon qui aurait bien voulu se dispenser de devoir produire ses lettres de créances sarkozystes a dû accomplir lui aussi les révérences protocolaires obligatoires. Parmi les «mouvements» qui comptaient leurs voix à l’occasion du scrutin, les plus ostensiblement sarkozystes sont arrivés nettement en tête. L’ancien chef de l’Etat reste en somme le seul élément intact au milieu du désastre de l’UMP. Son problème est qu’il est encore beaucoup trop tôt pour qu’il puisse en tirer quelque avantage pratique que ce soit. Son intervention en coulisses a cependant démontré que son autorité restait incomparable, même sur des duellistes enfiévrés. Nicolas Sarkozy est le bénéficiaire virtuel d’une situation tragique. Il règne potentiellement sur des ruines et n’a pas le pouvoir de reconstruire avant les élections municipales. Il a perdu son sceptre et son épée. Il lui reste son charisme, son énergie et son sablierLa nouvelle page du sarkozysme 28 novembre 2012 à 22:56 - A + 6 Tweeter Envoyer Par ALAIN DUHAMEL L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique. Sa dislocation prend des formes tellement ubuesques qu’il serait bien irréfléchi de s’en réjouir : coups de force, fraudes, menaces, insultes, détournements de procédures, mensonges et intoxications, recours judiciaires et irrégularités financières, la panoplie de l’implosion est complète. Le spectacle offert aux Français ne peut être que dévastateur. On y trouve tous les ingrédients qui nourrissent la démagogie antipolitique. Marine Le Pen peut pavoiser. La droite parlementaire organise elle-même le chaos dont rêvait la présidente du Front national. Comme chez certains grands malades mentaux, les duellistes, Jean-François Copé et François Fillon, pratiquent une forme d’automutilation. Le président proclamé de l’UMP porte certes une plus grande part de responsabilité que l’ex-Premier ministre mais tous deux ont activement contribué à développer une dialectique mortifère. Il est possible qu’à terme, cette politique de la terre brûlée profite à ceux de la nouvelle génération UMP qui ont su le mieux s’en tenir à l’écart, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, voire Xavier Bertrand. Cela reste pour l’instant aussi spéculatif qu’aléatoire. En revanche, une constatation s’impose d’ores et déjà. Sur les cendres de l’UMP, c’est une nouvelle page du sarkozysme qui peut se tourner. L’ancien président apparaît en effet comme le seul rescapé dans ce paysage dévasté. Jean-François Copé sort de l’enfer qu’il a déclenché en Condottiere sans scrupule et sans freins. François Fillon ressemble maintenant à un prétendant devenu enragé. Alain Juppé aura joué malgré lui le personnage d’un ambassadeur de la République sérénissime de Venise qui sait tout, comprend tout et ne peut rien. Reste Nicolas Sarkozy, en roi dépossédé de sa couronne vers qui se tournent les regards du peuple de droite atterré et vaincu. L’ancien président ne peut certes pas se féliciter du spectacle offert. L’UMP fut par deux fois, aux élections présidentielles de 2007 et 2012, un instrument efficace à son service. Il a conquis le pouvoir en devenant d’abord son président. Voici son glaive rompu, son épée fracassée. Cela ne peut que l’affliger. Il sort pourtant en principal rescapé de l’épreuve. Si l’aversion qu’il inspire aux électeurs de gauche, d’une partie du centre et d’une fraction des souverainistes se confirme, sa popularité demeure en revanche intacte au sein du peuple de droite et a fortiori dans l’électorat UMP. La popularité de Jean-François Copé a fondu, celle de François Fillon s’est fissurée, la sienne tient bon et même, par différence, se consolide. Par ailleurs, ses handicaps judiciaires semblent en voie d’apaisement. Dans l’affaire Bettencourt, il n’est finalement que témoin assisté, faute de preuves. Si aucun élément nouveau ne survient, il bénéficiera donc d’un non-lieu. La procédure engagée contre les sondages de l’Elysée ne peut pas le concerner, puisque ses actes en tant que président de la République sont couverts par une immunité intangible. Quant à l’affaire Karachi, la plus grave de toute, la plus tragique puisqu’elle a entraîné l’assassinat de Français, si quelques centaines d’articles ont tenté de lui en faire porter une part de responsabilité indirecte en tant que ministre du Budget de l’époque, la procédure semble s’éloigner de lui. Sa base politique tient bon et son front judiciaire s’éclaircit. D’ailleurs, le plus clair de l’épisode dévastateur de l’UMP est que l’usage de son nom a constitué le principal aimant électoral. Plus on se recommandait de lui, plus les suffrages affluaient. Jean-François Copé en a usé et abusé, se drapant effrontément dans la toge d’un sarkozyste historique. François Fillon qui aurait bien voulu se dispenser de devoir produire ses lettres de créances sarkozystes a dû accomplir lui aussi les révérences protocolaires obligatoires. Parmi les «mouvements» qui comptaient leurs voix à l’occasion du scrutin, les plus ostensiblement sarkozystes sont arrivés nettement en tête. L’ancien chef de l’Etat reste en somme le seul élément intact au milieu du désastre de l’UMP. Son problème est qu’il est encore beaucoup trop tôt pour qu’il puisse en tirer quelque avantage pratique que ce soit. Son intervention en coulisses a cependant démontré que son autorité restait incomparable, même sur des duellistes enfiévrés. Nicolas Sarkozy est le bénéficiaire virtuel d’une situation tragique. Il règne potentiellement sur des ruines et n’a pas le pouvoir de reconstruire avant les élections municipales. Il a perdu son sceptre et son épée. Il lui reste son charisme, son énergie et son sablierLa nouvelle page du sarkozysme 28 novembre 2012 à 22:56 - A + 6 Tweeter Envoyer Par ALAIN DUHAMEL L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique. Sa dislocation prend des formes tellement ubuesques qu’il serait bien irréfléchi de s’en réjouir : coups de force, fraudes, menaces, insultes, détournements de procédures, mensonges et intoxications, recours judiciaires et irrégularités financières, la panoplie de l’implosion est complète. Le spectacle offert aux Français ne peut être que dévastateur. On y trouve tous les ingrédients qui nourrissent la démagogie antipolitique. Marine Le Pen peut pavoiser. La droite parlementaire organise elle-même le chaos dont rêvait la présidente du Front national. Comme chez certains grands malades mentaux, les duellistes, Jean-François Copé et François Fillon, pratiquent une forme d’automutilation. Le président proclamé de l’UMP porte certes une plus grande part de responsabilité que l’ex-Premier ministre mais tous deux ont activement contribué à développer une dialectique mortifère. Il est possible qu’à terme, cette politique de la terre brûlée profite à ceux de la nouvelle génération UMP qui ont su le mieux s’en tenir à l’écart, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, voire Xavier Bertrand. Cela reste pour l’instant aussi spéculatif qu’aléatoire. En revanche, une constatation s’impose d’ores et déjà. Sur les cendres de l’UMP, c’est une nouvelle page du sarkozysme qui peut se tourner. L’ancien président apparaît en effet comme le seul rescapé dans ce paysage dévasté. Jean-François Copé sort de l’enfer qu’il a déclenché en Condottiere sans scrupule et sans freins. François Fillon ressemble maintenant à un prétendant devenu enragé. Alain Juppé aura joué malgré lui le personnage d’un ambassadeur de la République sérénissime de Venise qui sait tout, comprend tout et ne peut rien. Reste Nicolas Sarkozy, en roi dépossédé de sa couronne vers qui se tournent les regards du peuple de droite atterré et vaincu. L’ancien président ne peut certes pas se féliciter du spectacle offert. L’UMP fut par deux fois, aux élections présidentielles de 2007 et 2012, un instrument efficace à son service. Il a conquis le pouvoir en devenant d’abord son président. Voici son glaive rompu, son épée fracassée. Cela ne peut que l’affliger. Il sort pourtant en principal rescapé de l’épreuve. Si l’aversion qu’il inspire aux électeurs de gauche, d’une partie du centre et d’une fraction des souverainistes se confirme, sa popularité demeure en revanche intacte au sein du peuple de droite et a fortiori dans l’électorat UMP. La popularité de Jean-François Copé a fondu, celle de François Fillon s’est fissurée, la sienne tient bon et même, par différence, se consolide. Par ailleurs, ses handicaps judiciaires semblent en voie d’apaisement. Dans l’affaire Bettencourt, il n’est finalement que témoin assisté, faute de preuves. Si aucun élément nouveau ne survient, il bénéficiera donc d’un non-lieu. La procédure engagée contre les sondages de l’Elysée ne peut pas le concerner, puisque ses actes en tant que président de la République sont couverts par une immunité intangible. Quant à l’affaire Karachi, la plus grave de toute, la plus tragique puisqu’elle a entraîné l’assassinat de Français, si quelques centaines d’articles ont tenté de lui en faire porter une part de responsabilité indirecte en tant que ministre du Budget de l’époque, la procédure semble s’éloigner de lui. Sa base politique tient bon et son front judiciaire s’éclaircit. D’ailleurs, le plus clair de l’épisode dévastateur de l’UMP est que l’usage de son nom a constitué le principal aimant électoral. Plus on se recommandait de lui, plus les suffrages affluaient. Jean-François Copé en a usé et abusé, se drapant effrontément dans la toge d’un sarkozyste historique. François Fillon qui aurait bien voulu se dispenser de devoir produire ses lettres de créances sarkozystes a dû accomplir lui aussi les révérences protocolaires obligatoires. Parmi les «mouvements» qui comptaient leurs voix à l’occasion du scrutin, les plus ostensiblement sarkozystes sont arrivés nettement en tête. L’ancien chef de l’Etat reste en somme le seul élément intact au milieu du désastre de l’UMP. Son problème est qu’il est encore beaucoup trop tôt pour qu’il puisse en tirer quelque avantage pratique que ce soit. Son intervention en coulisses a cependant démontré que son autorité restait incomparable, même sur des duellistes enfiévrés. Nicolas Sarkozy est le bénéficiaire virtuel d’une situation tragique. Il règne potentiellement sur des ruines et n’a pas le pouvoir de reconstruire avant les élections municipales. Il a perdu son sceptre et son épée. Il lui reste son charisme, son énergie et son sablierLa nouvelle page du sarkozysme 28 novembre 2012 à 22:56 - A + 6 Tweeter Envoyer Par ALAIN DUHAMEL L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique. Sa dislocation prend des formes tellement ubuesques qu’il serait bien irréfléchi de s’en réjouir : coups de force, fraudes, menaces, insultes, détournements de procédures, mensonges et intoxications, recours judiciaires et irrégularités financières, la panoplie de l’implosion est complète. Le spectacle offert aux Français ne peut être que dévastateur. On y trouve tous les ingrédients qui nourrissent la démagogie antipolitique. Marine Le Pen peut pavoiser. La droite parlementaire organise elle-même le chaos dont rêvait la présidente du Front national. Comme chez certains grands malades mentaux, les duellistes, Jean-François Copé et François Fillon, pratiquent une forme d’automutilation. Le président proclamé de l’UMP porte certes une plus grande part de responsabilité que l’ex-Premier ministre mais tous deux ont activement contribué à développer une dialectique mortifère. Il est possible qu’à terme, cette politique de la terre brûlée profite à ceux de la nouvelle génération UMP qui ont su le mieux s’en tenir à l’écart, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, voire Xavier Bertrand. Cela reste pour l’instant aussi spéculatif qu’aléatoire. En revanche, une constatation s’impose d’ores et déjà. Sur les cendres de l’UMP, c’est une nouvelle page du sarkozysme qui peut se tourner. L’ancien président apparaît en effet comme le seul rescapé dans ce paysage dévasté. Jean-François Copé sort de l’enfer qu’il a déclenché en Condottiere sans scrupule et sans freins. François Fillon ressemble maintenant à un prétendant devenu enragé. Alain Juppé aura joué malgré lui le personnage d’un ambassadeur de la République sérénissime de Venise qui sait tout, comprend tout et ne peut rien. Reste Nicolas Sarkozy, en roi dépossédé de sa couronne vers qui se tournent les regards du peuple de droite atterré et vaincu. L’ancien président ne peut certes pas se féliciter du spectacle offert. L’UMP fut par deux fois, aux élections présidentielles de 2007 et 2012, un instrument efficace à son service. Il a conquis le pouvoir en devenant d’abord son président. Voici son glaive rompu, son épée fracassée. Cela ne peut que l’affliger. Il sort pourtant en principal rescapé de l’épreuve. Si l’aversion qu’il inspire aux électeurs de gauche, d’une partie du centre et d’une fraction des souverainistes se confirme, sa popularité demeure en revanche intacte au sein du peuple de droite et a fortiori dans l’électorat UMP. La popularité de Jean-François Copé a fondu, celle de François Fillon s’est fissurée, la sienne tient bon et même, par différence, se consolide. Par ailleurs, ses handicaps judiciaires semblent en voie d’apaisement. Dans l’affaire Bettencourt, il n’est finalement que témoin assisté, faute de preuves. Si aucun élément nouveau ne survient, il bénéficiera donc d’un non-lieu. La procédure engagée contre les sondages de l’Elysée ne peut pas le concerner, puisque ses actes en tant que président de la République sont couverts par une immunité intangible. Quant à l’affaire Karachi, la plus grave de toute, la plus tragique puisqu’elle a entraîné l’assassinat de Français, si quelques centaines d’articles ont tenté de lui en faire porter une part de responsabilité indirecte en tant que ministre du Budget de l’époque, la procédure semble s’éloigner de lui. Sa base politique tient bon et son front judiciaire s’éclaircit. D’ailleurs, le plus clair de l’épisode dévastateur de l’UMP est que l’usage de son nom a constitué le principal aimant électoral. Plus on se recommandait de lui, plus les suffrages affluaient. Jean-François Copé en a usé et abusé, se drapant effrontément dans la toge d’un sarkozyste historique. François Fillon qui aurait bien voulu se dispenser de devoir produire ses lettres de créances sarkozystes a dû accomplir lui aussi les révérences protocolaires obligatoires. Parmi les «mouvements» qui comptaient leurs voix à l’occasion du scrutin, les plus ostensiblement sarkozystes sont arrivés nettement en tête. L’ancien chef de l’Etat reste en somme le seul élément intact au milieu du désastre de l’UMP. Son problème est qu’il est encore beaucoup trop tôt pour qu’il puisse en tirer quelque avantage pratique que ce soit. Son intervention en coulisses a cependant démontré que son autorité restait incomparable, même sur des duellistes enfiévrés. Nicolas Sarkozy est le bénéficiaire virtuel d’une situation tragique. Il règne potentiellement sur des ruines et n’a pas le pouvoir de reconstruire avant les élections municipales. Il a perdu son sceptre et son épée. Il lui reste son charisme, son énergie et son sablierLa nouvelle page du sarkozysme 28 novembre 2012 à 22:56 - A + 6 Tweeter Envoyer Par ALAIN DUHAMEL L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique. Sa dislocation prend des formes tellement ubuesques qu’il serait bien irréfléchi de s’en réjouir : coups de force, fraudes, menaces, insultes, détournements de procédures, mensonges et intoxications, recours judiciaires et irrégularités financières, la panoplie de l’implosion est complète. Le spectacle offert aux Français ne peut être que dévastateur. On y trouve tous les ingrédients qui nourrissent la démagogie antipolitique. Marine Le Pen peut pavoiser. La droite parlementaire organise elle-même le chaos dont rêvait la présidente du Front national. Comme chez certains grands malades mentaux, les duellistes, Jean-François Copé et François Fillon, pratiquent une forme d’automutilation. Le président proclamé de l’UMP porte certes une plus grande part de responsabilité que l’ex-Premier ministre mais tous deux ont activement contribué à développer une dialectique mortifère. Il est possible qu’à terme, cette politique de la terre brûlée profite à ceux de la nouvelle génération UMP qui ont su le mieux s’en tenir à l’écart, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, voire Xavier Bertrand. Cela reste pour l’instant aussi spéculatif qu’aléatoire. En revanche, une constatation s’impose d’ores et déjà. Sur les cendres de l’UMP, c’est une nouvelle page du sarkozysme qui peut se tourner. L’ancien président apparaît en effet comme le seul rescapé dans ce paysage dévasté. Jean-François Copé sort de l’enfer qu’il a déclenché en Condottiere sans scrupule et sans freins. François Fillon ressemble maintenant à un prétendant devenu enragé. Alain Juppé aura joué malgré lui le personnage d’un ambassadeur de la République sérénissime de Venise qui sait tout, comprend tout et ne peut rien. Reste Nicolas Sarkozy, en roi dépossédé de sa couronne vers qui se tournent les regards du peuple de droite atterré et vaincu. L’ancien président ne peut certes pas se féliciter du spectacle offert. L’UMP fut par deux fois, aux élections présidentielles de 2007 et 2012, un instrument efficace à son service. Il a conquis le pouvoir en devenant d’abord son président. Voici son glaive rompu, son épée fracassée. Cela ne peut que l’affliger. Il sort pourtant en principal rescapé de l’épreuve. Si l’aversion qu’il inspire aux électeurs de gauche, d’une partie du centre et d’une fraction des souverainistes se confirme, sa popularité demeure en revanche intacte au sein du peuple de droite et a fortiori dans l’électorat UMP. La popularité de Jean-François Copé a fondu, celle de François Fillon s’est fissurée, la sienne tient bon et même, par différence, se consolide. Par ailleurs, ses handicaps judiciaires semblent en voie d’apaisement. Dans l’affaire Bettencourt, il n’est finalement que témoin assisté, faute de preuves. Si aucun élément nouveau ne survient, il bénéficiera donc d’un non-lieu. La procédure engagée contre les sondages de l’Elysée ne peut pas le concerner, puisque ses actes en tant que président de la République sont couverts par une immunité intangible. Quant à l’affaire Karachi, la plus grave de toute, la plus tragique puisqu’elle a entraîné l’assassinat de Français, si quelques centaines d’articles ont tenté de lui en faire porter une part de responsabilité indirecte en tant que ministre du Budget de l’époque, la procédure semble s’éloigner de lui. Sa base politique tient bon et son front judiciaire s’éclaircit. D’ailleurs, le plus clair de l’épisode dévastateur de l’UMP est que l’usage de son nom a constitué le principal aimant électoral. Plus on se recommandait de lui, plus les suffrages affluaient. Jean-François Copé en a usé et abusé, se drapant effrontément dans la toge d’un sarkozyste historique. François Fillon qui aurait bien voulu se dispenser de devoir produire ses lettres de créances sarkozystes a dû accomplir lui aussi les révérences protocolaires obligatoires. Parmi les «mouvements» qui comptaient leurs voix à l’occasion du scrutin, les plus ostensiblement sarkozystes sont arrivés nettement en tête. L’ancien chef de l’Etat reste en somme le seul élément intact au milieu du désastre de l’UMP. Son problème est qu’il est encore beaucoup trop tôt pour qu’il puisse en tirer quelque avantage pratique que ce soit. Son intervention en coulisses a cependant démontré que son autorité restait incomparable, même sur des duellistes enfiévrés. Nicolas Sarkozy est le bénéficiaire virtuel d’une situation tragique. Il règne potentiellement sur des ruines et n’a pas le pouvoir de reconstruire avant les élections municipales. Il a perdu son sceptre et son épée. Il lui reste son charisme, son énergie et son sablierLa nouvelle page du sarkozysme 28 novembre 2012 à 22:56 - A + 6 Tweeter Envoyer Par ALAIN DUHAMEL L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique. Sa dislocation prend des formes tellement ubuesques qu’il serait bien irréfléchi de s’en réjouir : coups de force, fraudes, menaces, insultes, détournements de procédures, mensonges et intoxications, recours judiciaires et irrégularités financières, la panoplie de l’implosion est complète. Le spectacle offert aux Français ne peut être que dévastateur. On y trouve tous les ingrédients qui nourrissent la démagogie antipolitique. Marine Le Pen peut pavoiser. La droite parlementaire organise elle-même le chaos dont rêvait la présidente du Front national. Comme chez certains grands malades mentaux, les duellistes, Jean-François Copé et François Fillon, pratiquent une forme d’automutilation. Le président proclamé de l’UMP porte certes une plus grande part de responsabilité que l’ex-Premier ministre mais tous deux ont activement contribué à développer une dialectique mortifère. Il est possible qu’à terme, cette politique de la terre brûlée profite à ceux de la nouvelle génération UMP qui ont su le mieux s’en tenir à l’écart, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, voire Xavier Bertrand. Cela reste pour l’instant aussi spéculatif qu’aléatoire. En revanche, une constatation s’impose d’ores et déjà. Sur les cendres de l’UMP, c’est une nouvelle page du sarkozysme qui peut se tourner. L’ancien président apparaît en effet comme le seul rescapé dans ce paysage dévasté. Jean-François Copé sort de l’enfer qu’il a déclenché en Condottiere sans scrupule et sans freins. François Fillon ressemble maintenant à un prétendant devenu enragé. Alain Juppé aura joué malgré lui le personnage d’un ambassadeur de la République sérénissime de Venise qui sait tout, comprend tout et ne peut rien. Reste Nicolas Sarkozy, en roi dépossédé de sa couronne vers qui se tournent les regards du peuple de droite atterré et vaincu. L’ancien président ne peut certes pas se féliciter du spectacle offert. L’UMP fut par deux fois, aux élections présidentielles de 2007 et 2012, un instrument efficace à son service. Il a conquis le pouvoir en devenant d’abord son président. Voici son glaive rompu, son épée fracassée. Cela ne peut que l’affliger. Il sort pourtant en principal rescapé de l’épreuve. Si l’aversion qu’il inspire aux électeurs de gauche, d’une partie du centre et d’une fraction des souverainistes se confirme, sa popularité demeure en revanche intacte au sein du peuple de droite et a fortiori dans l’électorat UMP. La popularité de Jean-François Copé a fondu, celle de François Fillon s’est fissurée, la sienne tient bon et même, par différence, se consolide. Par ailleurs, ses handicaps judiciaires semblent en voie d’apaisement. Dans l’affaire Bettencourt, il n’est finalement que témoin assisté, faute de preuves. Si aucun élément nouveau ne survient, il bénéficiera donc d’un non-lieu. La procédure engagée contre les sondages de l’Elysée ne peut pas le concerner, puisque ses actes en tant que président de la République sont couverts par une immunité intangible. Quant à l’affaire Karachi, la plus grave de toute, la plus tragique puisqu’elle a entraîné l’assassinat de Français, si quelques centaines d’articles ont tenté de lui en faire porter une part de responsabilité indirecte en tant que ministre du Budget de l’époque, la procédure semble s’éloigner de lui. Sa base politique tient bon et son front judiciaire s’éclaircit. D’ailleurs, le plus clair de l’épisode dévastateur de l’UMP est que l’usage de son nom a constitué le principal aimant électoral. Plus on se recommandait de lui, plus les suffrages affluaient. Jean-François Copé en a usé et abusé, se drapant effrontément dans la toge d’un sarkozyste historique. François Fillon qui aurait bien voulu se dispenser de devoir produire ses lettres de créances sarkozystes a dû accomplir lui aussi les révérences protocolaires obligatoires. Parmi les «mouvements» qui comptaient leurs voix à l’occasion du scrutin, les plus ostensiblement sarkozystes sont arrivés nettement en tête. L’ancien chef de l’Etat reste en somme le seul élément intact au milieu du désastre de l’UMP. Son problème est qu’il est encore beaucoup trop tôt pour qu’il puisse en tirer quelque avantage pratique que ce soit. Son intervention en coulisses a cependant démontré que son autorité restait incomparable, même sur des duellistes enfiévrés. Nicolas Sarkozy est le bénéficiaire virtuel d’une situation tragique. Il règne potentiellement sur des ruines et n’a pas le pouvoir de reconstruire avant les élections municipales. Il a perdu son sceptre et son épée. Il lui reste son charisme, son énergie et son sablier



29/11/2012
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