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LA MAGISTRATURE OUTREE PAR LES ATTAQUES DE GUAINO

Mise en examen de Sarkozy : la magistrature outrée par les attaques de Guaino

22 mars 2013 à 13:13
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes.
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes. (Photo Cyril Folliot. AFP)

L'ancienne plume de l'ex-président avait estimé dans la matinée que le juge Jean-Michel Gentil avait «déshonoré la justice» en mettant en examen Nicolas Sarkozy.

Par AFP

Les syndicats de magistrats se sont montrés outrés vendredi par les attaques lancées par Henri Guaino contre le juge ayant mis en examen Nicolas Sarkozy, le principal d’entre eux ayant l’intention de demander à la ministre de la Justice d’engager des poursuites contre lui.

A lire aussi : Sarkozy mis en examen pour abus de faiblesse

Député UMP et ex-conseiller spécial de l’ancien président de la République, Henri Guaino a estimé sur Europe 1 que le juge bordelais Jean-Michel Gentil avait «déshonoré un homme, les institutions, la justice». «Je voudrais voir le juge d’instruction venir expliquer devant les Français (...) pourquoi» il a pris «une décision aussi lourde de conséquences», a-t-il dit, estimant cette décision «indigne», «irresponsable».

«J’ai envie de dire à M. Guaino qu’il déshonore la République et (...) ses fonctions de député. C’est juste abject de tenir ce genre de propos», a rétorqué sur la même radio Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession. «Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c’est juste illégal et d’ailleurs nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd’hui d’engager des poursuites contre M. Guaino et nous allons saisir aussi (Claude) Bartolone, président de l’Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies», a-t-il ajouté.

La mise en examen de Nicolas Sarkozy correspond «au cours normal d’une information judiciaire, ce n’est pas de l’acharnement judiciaire», a-t-on également commenté au Syndicat de la magistrature (SM, gauche), en jugeant «inadmissibles» les «attaques contre l’indépendance de magistrats qui ne font que leur travail», a déclaré à l’AFP sa secrétaire nationale Sophie Combes.

«Pendant longtemps, la justice n’a pas pu interroger Nicolas Sarkozy du fait du statut pénal du chef de l’Etat», a-t-elle rappelé, soulignant qu’il n’y avait désormais plus de raison de ne pas appliquer à l’ancien président, comme à tout autre justiciable, les règles de la procédure pénale.

Mise en examen de Sarkozy : la magistrature outrée par les attaques de Guaino

22 mars 2013 à 13:13
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes.
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes. (Photo Cyril Folliot. AFP)

L'ancienne plume de l'ex-président avait estimé dans la matinée que le juge Jean-Michel Gentil avait «déshonoré la justice» en mettant en examen Nicolas Sarkozy.

Par AFP

Les syndicats de magistrats se sont montrés outrés vendredi par les attaques lancées par Henri Guaino contre le juge ayant mis en examen Nicolas Sarkozy, le principal d’entre eux ayant l’intention de demander à la ministre de la Justice d’engager des poursuites contre lui.

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Député UMP et ex-conseiller spécial de l’ancien président de la République, Henri Guaino a estimé sur Europe 1 que le juge bordelais Jean-Michel Gentil avait «déshonoré un homme, les institutions, la justice». «Je voudrais voir le juge d’instruction venir expliquer devant les Français (...) pourquoi» il a pris «une décision aussi lourde de conséquences», a-t-il dit, estimant cette décision «indigne», «irresponsable».

«J’ai envie de dire à M. Guaino qu’il déshonore la République et (...) ses fonctions de député. C’est juste abject de tenir ce genre de propos», a rétorqué sur la même radio Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession. «Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c’est juste illégal et d’ailleurs nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd’hui d’engager des poursuites contre M. Guaino et nous allons saisir aussi (Claude) Bartolone, président de l’Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies», a-t-il ajouté.

La mise en examen de Nicolas Sarkozy correspond «au cours normal d’une information judiciaire, ce n’est pas de l’acharnement judiciaire», a-t-on également commenté au Syndicat de la magistrature (SM, gauche), en jugeant «inadmissibles» les «attaques contre l’indépendance de magistrats qui ne font que leur travail», a déclaré à l’AFP sa secrétaire nationale Sophie Combes.

«Pendant longtemps, la justice n’a pas pu interroger Nicolas Sarkozy du fait du statut pénal du chef de l’Etat», a-t-elle rappelé, soulignant qu’il n’y avait désormais plus de raison de ne pas appliquer à l’ancien président, comme à tout autre justiciable, les règles de la procédure pénale.

Mise en examen de Sarkozy : la magistrature outrée par les attaques de Guaino (libé)

22 mars 2013 à 13:13
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes.
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes. (Photo Cyril Folliot. AFP)

L'ancienne plume de l'ex-président avait estimé dans la matinée que le juge Jean-Michel Gentil avait «déshonoré la justice» en mettant en examen Nicolas Sarkozy.

Par AFP

Les syndicats de magistrats se sont montrés outrés vendredi par les attaques lancées par Henri Guaino contre le juge ayant mis en examen Nicolas Sarkozy, le principal d’entre eux ayant l’intention de demander à la ministre de la Justice d’engager des poursuites contre lui.

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Député UMP et ex-conseiller spécial de l’ancien président de la République, Henri Guaino a estimé sur Europe 1 que le juge bordelais Jean-Michel Gentil avait «déshonoré un homme, les institutions, la justice». «Je voudrais voir le juge d’instruction venir expliquer devant les Français (...) pourquoi» il a pris «une décision aussi lourde de conséquences», a-t-il dit, estimant cette décision «indigne», «irresponsable».

«J’ai envie de dire à M. Guaino qu’il déshonore la République et (...) ses fonctions de député. C’est juste abject de tenir ce genre de propos», a rétorqué sur la même radio Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession. «Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c’est juste illégal et d’ailleurs nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd’hui d’engager des poursuites contre M. Guaino et nous allons saisir aussi (Claude) Bartolone, président de l’Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies», a-t-il ajouté.

La mise en examen de Nicolas Sarkozy correspond «au cours normal d’une information judiciaire, ce n’est pas de l’acharnement judiciaire», a-t-on également commenté au Syndicat de la magistrature (SM, gauche), en jugeant «inadmissibles» les «attaques contre l’indépendance de magistrats qui ne font que leur travail», a déclaré à l’AFP sa secrétaire nationale Sophie Combes.

«Pendant longtemps, la justice n’a pas pu interroger Nicolas Sarkozy du fait du statut pénal du chef de l’Etat», a-t-elle rappelé, soulignant qu’il n’y avait désormais plus de raison de ne pas appliquer à l’ancien président, comme à tout autre justiciable, les règles de la procédure pénale.

Mise en examen de Sarkozy : la magistrature outrée par les attaques de Guaino

22 mars 2013 à 13:13
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes.
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes. (Photo Cyril Folliot. AFP)

L'ancienne plume de l'ex-président avait estimé dans la matinée que le juge Jean-Michel Gentil avait «déshonoré la justice» en mettant en examen Nicolas Sarkozy.

Par AFP

Les syndicats de magistrats se sont montrés outrés vendredi par les attaques lancées par Henri Guaino contre le juge ayant mis en examen Nicolas Sarkozy, le principal d’entre eux ayant l’intention de demander à la ministre de la Justice d’engager des poursuites contre lui.

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Député UMP et ex-conseiller spécial de l’ancien président de la République, Henri Guaino a estimé sur Europe 1 que le juge bordelais Jean-Michel Gentil avait «déshonoré un homme, les institutions, la justice». «Je voudrais voir le juge d’instruction venir expliquer devant les Français (...) pourquoi» il a pris «une décision aussi lourde de conséquences», a-t-il dit, estimant cette décision «indigne», «irresponsable».

«J’ai envie de dire à M. Guaino qu’il déshonore la République et (...) ses fonctions de député. C’est juste abject de tenir ce genre de propos», a rétorqué sur la même radio Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession. «Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c’est juste illégal et d’ailleurs nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd’hui d’engager des poursuites contre M. Guaino et nous allons saisir aussi (Claude) Bartolone, président de l’Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies», a-t-il ajouté.

La mise en examen de Nicolas Sarkozy correspond «au cours normal d’une information judiciaire, ce n’est pas de l’acharnement judiciaire», a-t-on également commenté au Syndicat de la magistrature (SM, gauche), en jugeant «inadmissibles» les «attaques contre l’indépendance de magistrats qui ne font que leur travail», a déclaré à l’AFP sa secrétaire nationale Sophie Combes.

«Pendant longtemps, la justice n’a pas pu interroger Nicolas Sarkozy du fait du statut pénal du chef de l’Etat», a-t-elle rappelé, soulignant qu’il n’y avait désormais plus de raison de ne pas appliquer à l’ancien président, comme à tout autre justiciable, les règles de la procédure pénale.



22/03/2013
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