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La loi sur les licenciements boursiers doit revenir dans le débat

Coup de froid

31 janvier 2013 à 22:51
 
Par ERIC DECOUTY

Ils étaient en train de retrouver des couleurs. Salué pour son volontarisme militaire au Mali, François Hollande a gagné en quelques jours une stature présidentielle que six mois de pouvoir avaient à peine esquissée. Au même moment, son Premier ministre a trouvé dans le débat sur le mariage pour tous l’occasion d’afficher une posture de gauche très largement soutenue par une majorité ravie d’en découdre enfin avec une droite caricaturale ou pathétique. Et la victoire annoncée de l’armée française au Mali avant le succès assuré de Christiane Taubira à l’Assemblée devaient souligner la soudaine embellie hivernale pour le couple exécutif.

 

Seulement voilà, le coup de froid lancé par Goodyear a rappelé que la crise sociale demeurait la première réalité politique du pays. Il a surtout renvoyé le Président à ses engagements de campagne et à cette promesse que l’Etat pouvait agir sur le réel. Car à Amiens, comme à Florange, chez Peugeot, Renault ou ailleurs, c’est ce volontarisme qui est attendu mais que ne perçoivent pas les salariés menacés. Si l’Etat ne peut pas tout, partout, il y a pour le gouvernement une urgence politique à donner une traduction concrète aux promesses sociales du candidat Hollande. La loi sur les licenciements boursiers, évoquée sur le parking de l’usine d’Amiens en octobre 2011, doit revenir en débat, comme les autres solutions avancées avant les élections. La délégation d’une partie des responsabilités aux partenaires sociaux, si elle constitue une formidable avancée dans la démocratie sociale, ne suffira pas à affronter la réalité. La première guerre du gouvernement

Coup de froid

31 janvier 2013 à 22:51
 
Par ERIC DECOUTY

Ils étaient en train de retrouver des couleurs. Salué pour son volontarisme militaire au Mali, François Hollande a gagné en quelques jours une stature présidentielle que six mois de pouvoir avaient à peine esquissée. Au même moment, son Premier ministre a trouvé dans le débat sur le mariage pour tous l’occasion d’afficher une posture de gauche très largement soutenue par une majorité ravie d’en découdre enfin avec une droite caricaturale ou pathétique. Et la victoire annoncée de l’armée française au Mali avant le succès assuré de Christiane Taubira à l’Assemblée devaient souligner la soudaine embellie hivernale pour le couple exécutif.

 

Seulement voilà, le coup de froid lancé par Goodyear a rappelé que la crise sociale demeurait la première réalité politique du pays. Il a surtout renvoyé le Président à ses engagements de campagne et à cette promesse que l’Etat pouvait agir sur le réel. Car à Amiens, comme à Florange, chez Peugeot, Renault ou ailleurs, c’est ce volontarisme qui est attendu mais que ne perçoivent pas les salariés menacés. Si l’Etat ne peut pas tout, partout, il y a pour le gouvernement une urgence politique à donner une traduction concrète aux promesses sociales du candidat Hollande. La loi sur les licenciements boursiers, évoquée sur le parking de l’usine d’Amiens en octobre 2011, doit revenir en débat, comme les autres solutions avancées avant les élections. La délégation d’une partie des responsabilités aux partenaires sociaux, si elle constitue une formidable avancée dans la démocratie sociale, ne suffira pas à affronter la réalité. La première guerre du gouvernement

Coup de froid

31 janvier 2013 à 22:51
 
Par ERIC DECOUTY

Ils étaient en train de retrouver des couleurs. Salué pour son volontarisme militaire au Mali, François Hollande a gagné en quelques jours une stature présidentielle que six mois de pouvoir avaient à peine esquissée. Au même moment, son Premier ministre a trouvé dans le débat sur le mariage pour tous l’occasion d’afficher une posture de gauche très largement soutenue par une majorité ravie d’en découdre enfin avec une droite caricaturale ou pathétique. Et la victoire annoncée de l’armée française au Mali avant le succès assuré de Christiane Taubira à l’Assemblée devaient souligner la soudaine embellie hivernale pour le couple exécutif.

 

Seulement voilà, le coup de froid lancé par Goodyear a rappelé que la crise sociale demeurait la première réalité politique du pays. Il a surtout renvoyé le Président à ses engagements de campagne et à cette promesse que l’Etat pouvait agir sur le réel. Car à Amiens, comme à Florange, chez Peugeot, Renault ou ailleurs, c’est ce volontarisme qui est attendu mais que ne perçoivent pas les salariés menacés. Si l’Etat ne peut pas tout, partout, il y a pour le gouvernement une urgence politique à donner une traduction concrète aux promesses sociales du candidat Hollande. La loi sur les licenciements boursiers, évoquée sur le parking de l’usine d’Amiens en octobre 2011, doit revenir en débat, comme les autres solutions avancées avant les élections. La délégation d’une partie des responsabilités aux partenaires sociaux, si elle constitue une formidable avancée dans la démocratie sociale, ne suffira pas à affronter la réalité. La première guerre du gouvernement

Coup de froid (libé)

31 janvier 2013 à 22:51
 
Par ERIC DECOUTY

Ils étaient en train de retrouver des couleurs. Salué pour son volontarisme militaire au Mali, François Hollande a gagné en quelques jours une stature présidentielle que six mois de pouvoir avaient à peine esquissée. Au même moment, son Premier ministre a trouvé dans le débat sur le mariage pour tous l’occasion d’afficher une posture de gauche très largement soutenue par une majorité ravie d’en découdre enfin avec une droite caricaturale ou pathétique. Et la victoire annoncée de l’armée française au Mali avant le succès assuré de Christiane Taubira à l’Assemblée devaient souligner la soudaine embellie hivernale pour le couple exécutif.

 

Seulement voilà, le coup de froid lancé par Goodyear a rappelé que la crise sociale demeurait la première réalité politique du pays. Il a surtout renvoyé le Président à ses engagements de campagne et à cette promesse que l’Etat pouvait agir sur le réel. Car à Amiens, comme à Florange, chez Peugeot, Renault ou ailleurs, c’est ce volontarisme qui est attendu mais que ne perçoivent pas les salariés menacés. Si l’Etat ne peut pas tout, partout, il y a pour le gouvernement une urgence politique à donner une traduction concrète aux promesses sociales du candidat Hollande. La loi sur les licenciements boursiers, évoquée sur le parking de l’usine d’Amiens en octobre 2011, doit revenir en débat, comme les autres solutions avancées avant les élections. La délégation d’une partie des responsabilités aux partenaires sociaux, si elle constitue une formidable avancée dans la démocratie sociale, ne suffira pas à affronter la réalité. La première guerre du gouvernement



01/02/2013
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