laulaublog

HOLLANDE : LA VERITE d'abord pour expliquer les reniements ET UN CAP dans la tempête

Vérité

27 mars 2013 à 22:16
 
Par FRANÇOIS SERGENT

Pour France-Espagne, François Hollande, pourtant grand amateur de football, avait prédit un match nul. C’est aussi ce que parie l’Elysée pour son intervention ce soir à la télévision : le 20 heures ne changera rien à son impopularité historique. A moins qu’il ne perde comme un bleu.

 

L’exercice de lisibilité et de pédagogie, maîtres mots des politiques en mal d’audimat, n’est pas vain pour autant. François Hollande est en panne d’explications. Il déçoit et déroute le cœur de son électorat, notamment à gauche. Le Président s’est renié : sur le chômage, la croissance, les déficits publics, les impôts, le vote des étrangers, le cumul des mandats. Ses promesses de campagne (avec Sarkozy qui n’était pas en reste) n’étaient pas crédibles. Elles se sont fracassées sur la réalité de la crise, niée au printemps mais qui est revenue, têtue. Et, donc, dévastatrice pour la parole politique. Le président français n’est pas le seul en Europe à payer les frais de cette illusion. Cameron à Londres, Rajoy à Madrid, Monti à Rome atteignent des sommets d’impopularité. Mais la crise ne peut servir de prétexte à une dévaluation permanente de l’action politique, à une aboulie qui sert les extrêmes. Adepte de la longue durée en politique, François Hollande dit qu’il sera jugé sur l’ensemble de son quinquennat ; et non sur ses calamiteux dix premiers mois où il a paru subir plus que faire.

Encore faut-il qu’il ait, pour paraphraser Mendès, «la volonté de faire plier le destin». Mendès disait aussi : «La France peut supporter la vérité.»

Vérité

27 mars 2013 à 22:16
 
Par FRANÇOIS SERGENT

Pour France-Espagne, François Hollande, pourtant grand amateur de football, avait prédit un match nul. C’est aussi ce que parie l’Elysée pour son intervention ce soir à la télévision : le 20 heures ne changera rien à son impopularité historique. A moins qu’il ne perde comme un bleu.

 

L’exercice de lisibilité et de pédagogie, maîtres mots des politiques en mal d’audimat, n’est pas vain pour autant. François Hollande est en panne d’explications. Il déçoit et déroute le cœur de son électorat, notamment à gauche. Le Président s’est renié : sur le chômage, la croissance, les déficits publics, les impôts, le vote des étrangers, le cumul des mandats. Ses promesses de campagne (avec Sarkozy qui n’était pas en reste) n’étaient pas crédibles. Elles se sont fracassées sur la réalité de la crise, niée au printemps mais qui est revenue, têtue. Et, donc, dévastatrice pour la parole politique. Le président français n’est pas le seul en Europe à payer les frais de cette illusion. Cameron à Londres, Rajoy à Madrid, Monti à Rome atteignent des sommets d’impopularité. Mais la crise ne peut servir de prétexte à une dévaluation permanente de l’action politique, à une aboulie qui sert les extrêmes. Adepte de la longue durée en politique, François Hollande dit qu’il sera jugé sur l’ensemble de son quinquennat ; et non sur ses calamiteux dix premiers mois où il a paru subir plus que faire.

Encore faut-il qu’il ait, pour paraphraser Mendès, «la volonté de faire plier le destin». Mendès disait aussi : «La France peut supporter la vérité.»

Vérité (libération)

27 mars 2013 à 22:16
 
Par FRANÇOIS SERGENT

Pour France-Espagne, François Hollande, pourtant grand amateur de football, avait prédit un match nul. C’est aussi ce que parie l’Elysée pour son intervention ce soir à la télévision : le 20 heures ne changera rien à son impopularité historique. A moins qu’il ne perde comme un bleu.

 

L’exercice de lisibilité et de pédagogie, maîtres mots des politiques en mal d’audimat, n’est pas vain pour autant. François Hollande est en panne d’explications. Il déçoit et déroute le cœur de son électorat, notamment à gauche. Le Président s’est renié : sur le chômage, la croissance, les déficits publics, les impôts, le vote des étrangers, le cumul des mandats. Ses promesses de campagne (avec Sarkozy qui n’était pas en reste) n’étaient pas crédibles. Elles se sont fracassées sur la réalité de la crise, niée au printemps mais qui est revenue, têtue. Et, donc, dévastatrice pour la parole politique. Le président français n’est pas le seul en Europe à payer les frais de cette illusion. Cameron à Londres, Rajoy à Madrid, Monti à Rome atteignent des sommets d’impopularité. Mais la crise ne peut servir de prétexte à une dévaluation permanente de l’action politique, à une aboulie qui sert les extrêmes. Adepte de la longue durée en politique, François Hollande dit qu’il sera jugé sur l’ensemble de son quinquennat ; et non sur ses calamiteux dix premiers mois où il a paru subir plus que faire.

Encore faut-il qu’il ait, pour paraphraser Mendès, «la volonté de faire plier le destin». Mendès disait aussi : «La France peut supporter la vérité.»



28/03/2013
0 Poster un commentaire
Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 8 autres membres