GRECE/ LE GOUVERNEMENT DE LA HONTE AVEC MEDIAPART
Grèce: un gouvernement de la honte, des enseignements à tirer pour la France
Le 13 novembre, nous publions un article qui nous a été demandé par un journal du nord de la Grèce Aggelioforos (Le Messager) avec pour titre : L'avenir de la Grèce s'écrira en grec ! Cet article a été écrit le jeudi 10 novembre, avant que la composition du nouveau gouvernement grec n'ait été annoncée. Article déposé également en français sur le site de Mediapart. Nous savons désormais que le gouvernement grec compte trois représentants du parti d'extrême droite "LAOS" (PEUPLE) qui exerceront leurs fonctions dans les domaines qui sont tout sauf anodins : ceux des transports, de la marine marchande et...de la Défense.
Nous n'aurons pas besoin d'insister sur les liens entre l'idéologie du parti LAOS et l'armée, dont le changement complet d'état-major a été une des dernières décisions du gouvernement Papandreou... La nomination d'un représentant de la droite extrême au ministère de la marine marchande doit cependant attirer l'attention quand on sait ce que représente ce secteur dans la société grecque. La marine marchande grecque ne paie pas d'impôt sur les bénéfices en Grèce et semble ainsi pouvoir faire concurrence, en France, à Total. Les armateurs acceptent de jouer le rôle de "bienfaiteurs" en achetant, quand bon leur semble, des ambulances ou en investissant dans des hôpitaux. Ce ministère a, à présent, à sa tête un représentant de la droite extrême...Aura-t-il pour mission de faire enfin payer l'impôt à cette catégorie très particulière de citoyens grecs ou se résoudra-t-il aisément à prolonger un régime de protection inscrit dans la Constitution qui prévoit que les armateurs ne paient en Grèce qu'une simple taxe en fonction du tonnage du navire mais pas d'impôt sur les bénéfices ?
Le fait d'ensemble nouveau que constitue l'entrée de trois ministres et secrétaires d'État dans le nouveau gouvernement grec, nous conduit à compléter notre appréciation de la situation tant dans le contexte grec que dans celui de la France.
Voici donc, avec la nomination d'un nouveau gouvernement que nous qualifions "de la honte", l'épilogue (provisoire) des évènements politiques les plus récents en Grèce qui ont débuté il y a moins de deux semaines avec l'annonce d'un referendum, avorté depuis (lire ci-dessous).
"Consternés" par l'annonce d'un referendum, les dirigeants européens se sont, a contrario, réjouis de la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale. Nicolas Sarkozy a aussitôt félicité le nouveau premier ministre. "Je me réjouis de la formation, sous votre autorité, d'un gouvernement de large union à même d'assurer la pleine mise en œuvre de l'accord du 27 octobre et des mesures qui en découlent.
Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel se sont entretenus avec le nouveau Premier ministre, Monsieur Papadémos, samedi 12 novembre, lui rappelant que la situation actuelle est "urgente" et que la "mise en œuvre complète et intégrale de tous les engagements pris" par la Grèce pour sortir de la crise doit être une priorité.
Contrairement à ce que nous considérons comme essentiel pour l'avenir de la Grèce, les Grecs ne semblent donc toujours pas autorisés à écrire leur propre avenir. Comme l'a titré un journal grec récemment, la capitale politique de la Grèce est bien Berlin, Paris faisant office de porte-parole du gouvernement allemand.
Le condominium germano-français continue de dicter sa politique au gouvernement grec, bientôt relayé sur place, à Athènes (ravalée au rang de "chef-lieu"), par les émissaires de la "Troïka" (les représentants de la Banque centrale européenne, ceux de la Commission et ceux du FMI).
La "marge de manœuvre" du nouveau gouvernement grec, pour peu qu'on veuille lui accorder le crédit qu'il en souhaite une, est donc bien faible. Mais le plus grave n'est peut-être pas là. Le plus grave est bien l'entrée, avec la bénédiction du haut clergé grec et celle des "autorités" européennes, de trois ministres ou secrétaires d'État de l'extrême droite.
Le gouvernement grec est celui de la honte
Honte aux dirigeants européens et à tous ceux en Europe qui avaient jeté l'opprobre sur la Grèce lorsqu'a été faite l'annonce du referendum !
Quelle idée que de vouloir donner la parole au peuple ! Au moins que la date lui soit imposée et, surtout, que la question posée lui soit terrible ! Voulez-vous rester dans la zone Euro ? Sous-entendu : si vous ne le souhaitez pas, voulez-vous l'apocalypse pour vous et vos enfants ?
L'idée horrifiante du referendum étant abandonnée, les Grecs étant redevenus "raisonnables" (pour reprendre l'expression de Madame Merkel), leurs deux principaux partis actuels, le Pasok (Parti socialiste) et la Nouvelle Démocratie (la Droite), ont accepté de former un gouvernement "d'union nationale"...avec les représentants de la droite extrême.
Honte à ces deux partis qui acceptent de constituer un gouvernement dirigé par un homme qui non seulement ne porte pas de mandat électif, se présente comme "apolitique", mais ne semble avoir aucun état d'âme à inclure dans son équipe trois ministres ou secrétaires d'État venus de la droite extrême ! Et ce, à quelques jours du 17 novembre, jour de la commémoration de la révolte estudiantine de 1973 contre la junte des colonels...
Honte à la classe politique européenne, allemande, française et grecque, qui ne prend nullement en compte les aspirations du peuple grec et de tous les peuples en Europe. De mille manières, ces peuples ont marqué leur refus que soit poursuivies des politiques d'austérité qui conduisent à la récession économique et à une gigantesque régression sociale qu'elles ont pour but de légitimer.
L'austérité et la régression tant sociale qu'économique vont toujours de pair avec le recul de la démocratie.
En France, dans la campagne présidentielle qui s'annonce, il faudra peut-être méditer l'enseignement des évènements en Grèce. Il est encore temps d'éviter qu'une réponse, toujours la même, opposée aux peuples qui aspirent au renouveau et auxquels on assène des plans dits de "rigueur" sans cesse plus désespérants, ne conduise à fournir à la droite extrême les moyens de son accès au pouvoir.
Cette droite extrême, si elle a, en Grèce comme en France, changé de discours, sachant mettre (un peu) en sourdine ses relents xénophobes pour gagner en respectabilité, reste la même que dans les années 1930.
Plus que jamais, la démocratie et le développement économique et social apparaissent liés.
Les Français seraient sans doute bien inspirés de se demander non quels sont les Partis les plus sérieux ou les plus "crédibles" (d'abord aux yeux et aux oreilles des marchés financiers), qui prônent le retour prioritaire à l'équilibre des finances publiques, mais quels sont ceux qui sont prêts à engager un nouveau projet de développement.
Cependant, cette attention à ce clivage déterminant ne suffira pas.
Un projet de développement véritable et sincère doit allier progrès économique et social mais aussi respect de l'autre et affirmation de la démocratie. Aucun de ces termes n'est séparable.
Dans les années 1930, certains Allemands ont voulu fonder la restauration de la puissance de leur pays sur le rejet de l'autre. D'autres, plus nombreux, n'ont pas voulu voir que le respect de l'autre, par définition quel qu'il soit (juif, tsigane, communiste, homosexuel...), était inséparable d'un projet de développement. Ils ont préféré ne retenir que les seuls messages sonnant juste à leurs oreilles, ignorant le bruit des paroles xénophobes et homophobes. Ces paroles, même lorsqu'elles sont proférées à voix basse, sont pourtant celles qui révèlent de façon la plus sûre la vérité des desseins de ceux ou de celles qui demandent qu'on leur fasse confiance, disant qu'ils ont changé.
Même sous une peau différente, la bête immonde évoquée par Bertol Brecht ne change pas
Fichier attaché | Taille |
---|---|
Grece_Un_gouvernement_de_la_honte.pdf | 19.96 Ko |
Les 5 commentaires les plus recommandés
Excellente mise au point. Les partis socialistes des autres pays devraient tous se désolidariser du Pasok.
Serait-ce le moment de rappeler que le parti nazi avait le soutien du monde industriel et des puissances financières ?
S’indigner, résister, refuser l'esprit de Munich!
Nous devons soutenir les mouvements des indignés, les
syndicats doivent s'unir contre la politique d'austérité.
Il y a un danger réel de voir la contre-réforme
progresser, en franchissant un pas supplémentaire, la mise en veilleuse de la
démocratie, au nom de la nécessaire union nationale. François Bonnet décrit ce
danger (Europe, l’effacement de la démocratie Médiapart du 10.11.11), que
courent tous les pays européens, en particulier la France, qu’adviendra-t-il si
au nom des douloureuses mais nécessaires réformes, Sarkozy nomme un
gouvernement de technocrates et d'union nationale au début 2012.
Le danger de voir un technocrate comme Trichet imposer
des réformes "apolitiques" puisqu'il n'y a pas d'alternatives TINA,
préparerait la réélection de Sarkozy, et l'autoritarisme remplacera la
démocratie, nous élirons des députés en juin, mais à quoi serviront ils, s'ils
se voient imposer les choix budgétaires, économiques et sociaux par la technocratie
"apolitique" en fait néorétrograde, régressive de Bruxelles?
Comme dans les années trente, la droite demande un gouvernement
fort, et aujourd'hui le nouveau visage du fascisme: c'est l'autoritarisme technocratique:
TINA.
Réveillons-nous, secouons les syndicats et les partis
de gauche, conscient de cette dérive, cette soumission aux marchés financiers
alliés ou complices de l'extrême
droite.
"Plutôt hitler que le Front populaire" l'antienne de la finance et du haut patronat
de toute façon le ps grec ne respecte pas la volonté du peuple d'avoir une majorité à gauche !!!
honte à nos futurs gouvernants s'ils ne respectent pas la volonté des électeurs en 2012, en france !!! je sens qu'on va nous voler nos votes ,si élections il y a !!!!ce qui se passe en grèce est catastrophique, pour les grecs et aussi pour tous les peuples d'europe (ts les gouvernements européens de gauche ont été éliminés par les "marchés" et leurs représentants merkosy (irlande, portugal, espagne, grèce .....) comme par hasard ................
Tous les commentaires
A lire avec prudence quant à la thèse conspirationiste excessive :
http://modernhistoryproject.org/mhp?Article=Synarchism&E=War...
Pas au début de l'ascension d'Hitler.
mais les Allemands souhaitant leur revanche et les chômeurs étant très nombreux à cause de le crise et du manque d'emprunts pour que les Allemands continuent à payer leur amende qui était exorbitante!
C'est alors qu'Hitler commençant à réorganiser l'armée, alors qu'il n'en avait pas le droit, mais que les pays l'ont laissé faire surtout la France bien "molle"les industriels sentant qu'ils allaient s'enrichir ont soutenu Hitler, heureux et évidemment, les puissances financières ont suivi.
Le tout, enveloppé par une POLICE aux ordres, et surtout menteuse si bien que rapidement les oppositions qui étaient importantes en Allemagne au début ont été vite anéanties. Ils étaient des "terroristes" dangereux à la majorité nationale bien large.
@Tchavolo Et se souvient-on que les compagnies pétrolières américaines ont fait leur beurre juqu'au dernier jour en vendant l'essence à l'armée nazi ? Il aurait suffi de couper les robinets de pétrole pour réduire à néant l'armée d'Hitler et on aurait par exemple évité le bombardement de Dresde . La bête capitaliste est vraiment source de guerre , tout est bon pour le profit . C'est incroyable .Après ,les mêmes seront larmoyants en voyant défiler les soldats sur les Champs-Elysées ..Cessons cette mascarade et dénonçons là partout, auprès des amis,de nos voisins , de nos collègues qui ne savent pas forcément ce qui s'est passé et qui risque de se repasser .
le fait de gouverner avec l'extrême droite n'est pas vraiment nouveau . La présence de ministres d'extrême droite dans le gouvernement israélien n'empêche pas qu'il soit soutenu par l'ensemble des partis de gauche européens...je vois très bien et très bientôt en France, Hollande trahit sur sa gauche et par les Verts faire de même. Après tout Le FN ne ratisse-t-il pas les voix ouvrières dont la gauche a tant besoin .
de toute façon le ps grec ne respecte pas la volonté du peuple d'avoir une majorité à gauche !!!
honte à nos futurs gouvernants s'ils ne respectent pas la volonté des électeurs en 2012, en france !!! je sens qu'on va nous voler nos votes ,si élections il y a !!!!ce qui se passe en grèce est catastrophique, pour les grecs et aussi pour tous les peuples d'europe (ts les gouvernements européens de gauche ont été éliminés par les "marchés" et leurs représentants merkosy (irlande, portugal, espagne, grèce .....) comme par hasard ................
les finaciers sont en train de metre en place des mafieux a la tete des etats cela ne rappelle t'il rien en plus la mafia a la tete du fmi celle qui apermis a un ancien minitre de palper et qui va par la suite recompenser ces donateurs qui seront dans differant conseilles d'administration tous bases dans des paradis fiscaux nous sommes a la veille d'un 1789?
Rien n'est moins certain que la tenue d'une élection présidentielle en France en 2012. Le futur proche est si incertain, contrairement à la catastrophe finale dont seule la date n'est pas encore connue, qu'on peut tout craindre des marchés, des financiers et de leurs serviles serviteurs que sont Merkel et Sarko.
On voit bien par la nomination, en dehors de toute consultation populaire, en Grèce et en Italie, comme Premier Ministre et Chef du Gouvernement, de fondés de pouvoirs de la BCE et de l'UE que la démocratie en Europe est purement et simplement confisquée.
Honte à nous qui, par notre inaction, cautionnons cela.
Honte à nous qui, par notre inaction, cautionnons cela
Ne nous emballons pas ! Inaction, non. Tous ceux qui prennent le temps de lire ces billets ne sont pas "inactifs", ils s'informent, s'efforcent de comprendre ce qui se passe, et c'est déjà pas mal. Si une large majorité de la population le faisait, on n'en serait sans doute pas là.
Et puis que faire d'autre, dans l'immédiat?
Assez d'accord avec vous sur le fait que nous nous informons et nous efforçons de comprendre ce qui se passe et que, hélas, nous ne sommes qu'une petite minorité. Je ne connais pas les "performances" de Madiapart, mais nous ne devons pas être nombreux en % de français.
Toutefois, si ils gagnent (et ils en prennent le chemin) nous ne pourrons même pas dire "nous ne le savions pas". Nous le savions et qu'avons nous fait?
Il ne faudrait pas non plus croire que le pourcentage des français qui "s'efforcent de comprendre" se limite aux lecteurs de Médiapart, tout de même.
De plus certains n'ont pas forcément besoin de lire les journaux pour comprendre, parce qu'ils le sentent au quotidien, à quelle sauce ils sont mangés.
Après, quel est le "faire" le plus efficace?
Eh bien en parler au tour de soi ! Essayer de convaincre ses proches de pensée par eux même, de se poser des questions chaque fois que vous entendez le résultat de TINA, genre : à quoi Bon ? Qu'est ce qu'on peut faire ?
Les souvenirs sont les mêmes que pour le référendum de 2005, on discutait beaucoup de politique partout et c'est une bonne chose de solliciter l'intelligence (le bon sens) collective. Ne serait-ce que parceque ce n'est pas seulement le sens des 1% qui doit toujours compter.
Que faire?
S'exprimer de manière neutre, constructive et efficace!
Pour préparer les élections de 2012, assurons-nous que nos attentes sont clairement exprimées et prises en compte par les candidats.
Pour en être certains, DQM3V vous propose votre candidat, celui dont le programme est en-cours de développement... par vous-même :
S’indigner, résister, refuser l'esprit de Munich!
Nous devons soutenir les mouvements des indignés, les
syndicats doivent s'unir contre la politique d'austérité.
Il y a un danger réel de voir la contre-réforme
progresser, en franchissant un pas supplémentaire, la mise en veilleuse de la
démocratie, au nom de la nécessaire union nationale. François Bonnet décrit ce
danger (Europe, l’effacement de la démocratie Médiapart du 10.11.11), que
courent tous les pays européens, en particulier la France, qu’adviendra-t-il si
au nom des douloureuses mais nécessaires réformes, Sarkozy nomme un
gouvernement de technocrates et d'union nationale au début 2012.
Le danger de voir un technocrate comme Trichet imposer
des réformes "apolitiques" puisqu'il n'y a pas d'alternatives TINA,
préparerait la réélection de Sarkozy, et l'autoritarisme remplacera la
démocratie, nous élirons des députés en juin, mais à quoi serviront ils, s'ils
se voient imposer les choix budgétaires, économiques et sociaux par la technocratie
"apolitique" en fait néorétrograde, régressive de Bruxelles?
Comme dans les années trente, la droite demande un gouvernement
fort, et aujourd'hui le nouveau visage du fascisme: c'est l'autoritarisme technocratique:
TINA.
Réveillons-nous, secouons les syndicats et les partis
de gauche, conscient de cette dérive, cette soumission aux marchés financiers
alliés ou complices de l'extrême
droite.
"Plutôt hitler que le Front populaire" l'antienne de la finance et du haut patronat
-Hier le PSOE,en Espagne , passe un accord avec la droite pour faire voter la règle d'airain dite règle d'or
- Aujourdhui le PASOK, en Grece, gouverne avec l'exteme droite: dans un gouvernement rose-brun
-Demain, en Italie,le Pari Democrate(Gauche), que va-t-il faire?
-Et chez nous ?
-le PS doit prendre une position claire sur ses intentions en cas d'appel à un gouvernement d'union nationale,que souhaitent deja certains.
.La réponse doit-être ferme: NON !
@bgeo: ah ah ah, les querelles de clocher reprennent ! Crois-tu sincèrement que ce soit la seule alternative? C'est bien qu'elle existe, c'est certain... Mais attendons... beaucoup peut se passer d'ici la date du vote :
Nous assistons à des coups d'état de la finance sur les pays européens.
La Grèce, puis l'Italie, déjà deux pays dans lesquels les chefs de gouvernement sont démissionnés et remplacés sans passer par la case "élections".
c'est un coup d'état, ouvrons les yeux !!!
la démocratie bipartisane est terminée, les marchés tentent un coup d'Etat, mais le rejet de la démocratie de palais et de la finance pédatrice et mortifère est irreversible, pour une immense majorité d'êtres humains, il y a en ce moment la fin d'un règne inéluctable, c'est le moment donc de nous émanciper dans l'invention d'une nouvelle histoire.
J'ai regardé envoyé spécial, baisse des salaires des fonctionnaires, fermetures des écoles, la moitié du port loué aux chinois, les employés n'ont pas le droit à un syndicat, les adultes sont nourris par leurs parents, les restaurants sont vides, les grecques dénoncent leurs voisins fraudeurs, les armateurs ne paient pas d'impôts et font du chantage etc
L'Europe libérale était un leurre, pour mettre les européens au pas. Ils ont pris le temps de délocaliser le monde, pour se servir de la misère, ils ne paient pas d'impôts, leur argent fructifie dans les coffres des paradis fiscaux, si les peuples ne se relèvent pas, pour écraser la tête du serpent, nous seront demain les futurs esclaves chinois, indiens...
Ce qui m'étonne toujours c'est que soit passé sous silence le fait que la totalité de la dette Grecque ne soit rien par rapport à la Montagne d'argent impliquée dans les produits dérivés de celle-ci (cds et certainement des dérivés de dérivé au dessus de ces titres).
Il faudrait se le faire confirmer par des gens au courant, mais je suis sûr que si les Grecs demandaient une pause pour "analyser" la légitimité de toutes leur dettes, ils auraient autant d'argent qu'ils veulent des plans actés.
Tout plutot qu'un défaut !
Autrement dit : à qui profitte le crime ?
Honte à ces deux partis qui acceptent de constituer un gouvernement dirigé
par un homme qui non seulement ne porte pas de mandat électif, se présente
comme "apolitique", mais ne semble avoir aucun état d'âme à inclure
dans son équipe trois ministres ou secrétaires d'État venus de la droite
extrême ! Et ce, à quelques jours du 17 novembre, jour de la commémoration de
la révolte estudiantine de 1973 contre la junte des colonels...
Honte à la classe politique européenne, allemande, française et grecque, qui
ne prend nullement en compte les aspirations du peuple grec et de tous les
peuples en Europe
très bien dit.
Avez vous vu , aux informations du J.T. de ce jour, les manifestations de groupes néo nazis en Allemagne dont l'élément essentiel de leurs revendications est la lutte contre les immigrés . Le gouvernement Allemand ne semble pas réagir . Madame Merkel semble bien plus préoccupée par les tentatives de refus de la politique européenne ?comme de possibles reférendum par exemple .Madame Merkel ne semble pas du tout inquiète de la coalition gouvernementale Grecque qui accueille en son sein des membres de l'extrême droite . Pas plus que ne l'est Monsieur Sarkozy .Et pendant ce temps le score de Marine Le Pen augmente .Pour le conjurer, la seule réponse de Nicolas Sarkozy est de renforcer le groupe populiste au sein de l'U.M.P.; de renforcer la politique xenophobe . Ce tandem Merkel-Sarkosy est inquiétant . .Au fait, tout cela ne vous rappelle rien???
Chez nous Pénélope mène grand train sur le compte de l'Etat avec son mari 1er ministre et ne souffre pas de la crise.
Cordialement.
Tout ceci est plus qu'inquiétant ...
Mais logique .
Vous pensiez qu'en "démocratie" le pouvoir appartient au peuple et qu'il lui est loisible de désigner ses représentants , choisir la politique , un réferendum ou non ?
Prenez le temps de suivre ce film : il vous instruira sur les coulisses de la politique et transposez sur la période actuelle ...
Je ne dis pas que rien n'est possible : mais penser qu'un scrutin peut tout changer , tranquillou , stop aux enfantillages . Ou qu'un dirigeant est tout puissant !!!!
Cdt.
Ls.
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Allemagne-1918---l...
La manière désinvolte dont les financiers et technocrates de Bruxelles ont imposé des gouvernements complices en Grèce et Italie au grand jour a le mérite de la clarté, de tomber le masque et de révéler ce qui n'est pas nouveau : Que c'est la finance qui depuis longtemps gouverne les peuples, par tous les moyens dont le controle des médias, la manipulation de l'opinion et quand cela ne suffit pas par un coup d'état.
Excellent article , à faire connaitre le plus largement. Tout est dit.
.... "PERSONNE ET JE DIS BIEN PERSONNE, NE POURRA S'Y OPPOSER" Cette phrase est de N.Sarkozy lors d'un de ces discours et notamment celui devant les Ambassadeurs Etrangers ; mais de quoi s'agissait-il quand il a prononcé ces mots à en donner des frissons ? il propageait les bien faits d'une gouvernance mondiale, et surtout ce qu'il a appelé LE NOUVEL ORDRE MONDIAL ! Le Monde change disait-il, oui, mais jamais on aurait pu penser qu'avec ce N.O.M il allait changer pour la ruine des pays, pour la fin de la démocratie, pour la pauvreté sous toutes ses formes: financière, culturelle, etc..et pas penser non plus que les Chefs d'Etat allaient baisser le froc devant les puissants de la finance qui dirigent le Monde ; au lieu de protéger les populations , ces Chefs d'Etat élus démocratiquement , protègent les marchés , ceux-là mêmes qui imposent leur loi, dictent les politiques drastiques à appliquer , et toujours contre les peuples . Les médias quels qu'ils soient ne prononcent pas ce mot :Nouvel Ordre Mondial , comme s'il était tabou !! Au contraire il faut que tout citoyen qu'il soit Sénégalais, Français, Grec , Chinois ou Javanais, sache que son appauvrissement n'est pas de son fait, mais de celui des Gouvernements qui ont cédé leur pouvoir à ceux qui ont pris les comamndes sans foi, ni loi, non élus, qui ont un plan machiavélique pour toutes les populations . Ce n'est pas La France ou l'Europe qui est en DANGER, c'est la planète toute entière : le mal est partout . Et que faire ? à commencer sans doute par les Médias qui ne doivent pas laisser l'espace libre, mais au contraire sans cesse informer sur cet abominable projet d'avenir pour les peuples, ce NOM dont N.Sarkozy s'est fait le VRP des donneurs d'ordre
Question gvt de la honte, nous sommes équipés .Nous allons très prochainement connaître le sort de la Grèce et de l'Italie.Les chiffres le démontrent.
Info de dernière minute sur le déroulé de BFMTV
l'Assemblée nationale a rejeté l'amendement visant à réduire de
10% les indemnités des parlementaires.
Lu et approuvé par la majorité de ce gouvernement UMP à la botte de ce
président qui a prétendu faire la leçon aux Grecs sur leur dette, leurs gouvernants et leur pratique démocratique,
rejet édifiant.
Ce qui paraît clair aux observateurs les plus sérieux, c'est que seule la solidarité européenne a une chance de maintenir une Europe relativement indépendante et "riche" - ce terme étant lui-même relatif.
La Chine - qui est en train de réaliser sa puissance, non seulement industrielle, mais également financière - aurait vite fait de vassaliser une Europe divisée...
Or, c'est exactement ce qui arriverait si les pays européens optaient pour un populisme pseudo-démocratique tel que prôné par la majorité des médiapartites !... Alors c'est un avenir à la cubaine qui nous pendrait au nez.
Le manichéisme est toujours mauvais conseiller : le départ de Papadopoulos et de Berlusconi est une bonne chose, même s'il est dû à la "finance internationale", qui reste le grand adversaire (mais non ennemi, le vrai ennemi étant le fascisme) de la véritable démocratie - alors que des solutions comme le référendum ou les élections anticipées sont, dans le contexte actuel d'extrême urgence, de la fausse démocratie : celle qui a amené au pouvoir les Mussolini et Hitler, justement.
D'accord, les partis sociaux-démocrates européens - PS compris, évidemment - sont coupables d'avoir pactisé avec l'ultralibéralisme (cf. un Lamy à l'OMC et un DSQ au FMI), mais ils sont encore beaucoup plus populaires que tous les altermondialistes réunis... Il faut donc faire avec, faute de voir une Marine au pouvoir, laquelle tromperait encore davantage les salariés et tous les laissés pour compte.
En conclusion, s'il y a encore un salut possible pour la vraie démocratie, il consiste dans la solidarité européenne, celle-ci fût-elle sauvée par des financiers genre Draghi et Monti ou même des "serviteurs du capital" genre Sarko et Merkel - en faisant tout pour que ces derniers soient remplacés légalement par des dirigeants nouveaux, capables de rassembler autour de nos plus grandes valeurs (équité, liberté, laïcité...) en secouant le cocotier - à la façon d'un Monteb
Rien n'est moins certain que la tenue d'une élection présidentielle en France en 2012. Le futur proche est si incertain, contrairement à la catastrophe finale dont seule la date n'est pas encore connue, qu'on peut tout craindre des marchés, des financiers et de leurs serviles serviteurs que sont Merkel et Sarko.
On voit bien par la nomination, en dehors de toute consultation populaire, en Grèce et en Italie, comme Premier Ministre et Chef du Gouvernement, de fondés de pouvoirs de la BCE et de l'UE que la démocratie en Europe est purement et simplement confisquée.
Honte à nous qui, par notre inaction, cautionnons cela.