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EXILS RUSSES : comme c'est triste !

Certes la Russie a une grande histoire et une histoire littéraire magnifique: Tolstoï, Dostoïevski, Tchekov, et tant d'autres. Maïkovski, notamment qui refusa de suivre la dictatocratie de Lénine, et se tira une balle dans la tête, après un chagrin d'amour qui fut la blessure dernière de ce tribun, poète, malmené par une révolution qui ne l'était plus.

Puis on sait ce qu'est devenu ce pays, tyrannique et maffieux aujourd'hui.

On n'est pas en 1789, non, mais dans la répression, les tortures silencieuses, et c'est bien pire. L'ennemi est devenu cruel, méthodique, et ne se bat plus pour un idéal.

Alors, comme c'est triste de voir un acteur qui fut si doué, fréquenter cette voyoucratie, au prétexte que la gauche est au pouvoir et qu'on voudrait lui prendre, provisoirement, sa fortune.

Ce serait comique que Brigitte Bardot, autre icône d'un autre temps, veuille aller elle aussi en Russie. Parce qu'on tuerait des éléphants malades en France...Est-ce la seule raison ? On connait les idées de B.B, qui flirte avec le F.N. Mais non, ce n'est pas comique, c'est tristement triste.

Tolstoï lutta longtemps pour soutenir les gens pauvres, les libérer de leur servitude. Dostoïevski, l'immense Dostoïevski, écrivit le célèbre:: "Si Dieu est mort, tout  est permis", questionnant la religion et ses croyances.

Mais de ces questionnements, nos deux icônes n'en ont que faire aujourd'hui, ou peut-être que fort de son talent réel, mais si abimé, Depardieu se permet tout, comme on le sait, comme c'est triste..

Ils détalent ou veulent détaler pour sauver leur fric ou parce qu'ils ne reconnaissent plus leur pays. Il est vrai qu'il leur est aussi difficile de se reconnaitre dans les méandres de l'UMP. Comme c'est triste..

Revers de l'histoire : c'est la France qui a "le couteau entre les dents", (vieux refrain) et la Russie  qui est un joli paradis fiscal.

Quitter une démocratie pour un pays corrompu et tyrannique, ça c'est du courage !! Un pays qui soutient Bacher al Assad, bravo, comme c'est triste.

J'entends Maïakovski :

Je sais la force, la force des mots-tocsins

Pas de ceux-là qui savent ravir les foules

Mais qui de terre feraient sortir les morts

Et les cercueils défilent d'un pas de chêne sonore...

 

Paix à ton âme et à tous les grands les écrivains russes







 




04/01/2013
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