laulaublog

je redoutais les querelles inutiles : il n'en fut rien. S'il y eut désaccord, cela a été sur un ton courtois, s'il y eut accord dans les logiques d'approche de ces projets sur la France, on le vit bien.

Ceux qui annonçaient les déchirures se sont dits gagnés par l'ennui. Il n'en fut rien.

Certes la mise en scène était scolaire, un peu trop. Mais l'enthousiasme de certains candidats et je dirais tous sauf un, leur désir de donner à la France une nouvelle impulsion la faisait oublier. Pas de langue de bois, désolés messieurs de la droite, des projets, des chiffres étudiés pour voir comment les faire passer,et les prises de position pour arrimer leur projet dans le réel d'une France affaiblie par la crise et par 5 ans de Sarkozysme.

Mise en pièce plutôt par sarkozy, je ne citerai pas tous les démantèlements sous le règne de cet homme - justice, hôpital, éducation.

Deux logiques sont apparues : celles de la rupture et d'une remise en ordre, avec Montebourg et ségolène Royale.

Celle de la social-démocratie ne remmettant pas en question les fondamentaux (taxer les banques, les plue-value etc.continuer dans la mondialisation;), celle de Martine Aubry et de François Hollande.

Mais je dois dire que j'ai été agréablement surprise par Martine Aubry, en dehors du charisme de ségolène et du renouvellement de Montebourg, convaincu, convainquant sans nul doute, et pour moi le vrai gagnant de ce passage à l'antenne.

Oui, Martine Aubry était aussi animée d'enthousisasme, et a quitté son éternelle langue de bois pour donner des axes précis, des chiffres précis.

Et le grand perdant, pour moi, c'est ...François Holande. Ciel, qu'il ne devienne pas challenger de Sarko qui n'en fera qu'une bouchée de pain.

Immobile et figé dans une improbable situation de présidentiable que lui ont donné les sondages, le voilà qui s'enfonce dans les emplois-jeunes au lieu d'une appréciation/dépréciation générale, et d'un credo qui vint fort tard. je dis credo parce que cela sonnait creux, un au-dessus-de la mêlée qui l'enfonça plutôt.

Passons sur Wals qui je le dis cyniquement ralliera la droite du parti, et sur ce vieux radical-sympathique qui veut à contre -courant de tous libérer le cannabis et faciliter l'euthanasie, ça, oui, j'adhère. Chef d'entreprise de gauche. Il y en a peu, nous dit-il, et pourtant les socialistes se sont penchés sérieusement sur le sort des entreprises, celles qui embauchent, qui auraient tout intérêt à suivre la gauche plutôt qu'une Marine Le pen qui ne vaut pas un clou dans l'application de ses propositions national-socialistes.

Maintenant le seul que je crois pouvoir devoir ferrailler avec Sarko et ce serait horrible une Marine Le Pen qui passerait au second tour, le seul est Montebourg, avec ses arguments imparables, son enthousiasme, sa verve et son intellignece.

Dans mon blog, vous verrez que je le soutiens à ma manière depuis un bout de temps.

Il n'a pas cité le nom de son live "des idées et des rêves" que j'ai lu et vous invite à lire, écrit avant la crise. Et s'aplliquant plus que jamais en temps de crise.

Ces rêves sont entrain de devenir des idées, de fait. Soutenu par un prix Nobel d'économie, par Roland Castro,, Michel Onfray, lui seul pourrait faire avancer la France, tel est mon avis. Ségolène est populaire, mais je ne pense pas qu'elle puisse revenir une seconde fois, quant à martine Aubry, je doute de ses capacités à répondre à sarkozy et j'ai besoin du concept de démondialisation !

Quant à François Hollande, contre lequel je n'avais aucun à priori, ce grand oral lui fut un échec, dont j'espère on parlera, point trop méchamment. le fait est que l'on peut dire adieu à ce candidat si mauvais à l'oral, que les sondages ont pétrifiés.

Laulau