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AUX INVALIDES LES FACHOS NE DESARMENT PAS

Aux Invalides, les extrémistes ne désarment pas

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Des identitaires envahissent Solférino

A 22h, les manifestants faisant face aux forces de l'ordre sur l'esplanade.A 22h, les manifestants faisant face aux forces de l'ordre sur l'esplanade.© M.T.

Les manifestants alternent chants militaires et de la Manif pour tous (« Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d'hétéros » ; « Hollande démission ») et autres slogans (« Taubira au bûcher » ; « CRS en banlieues » ; « On est chez nous » ; « Nous sommes le peuple », « CRS retourne-toi la racaille est en banlieue »). En partant, des manifestantes avec des drapeaux de la Manif pour tous s'agacent : « Ils (les CRS) sauvent la racaille, ça fait peur ! »

Vers minuit, les derniers, retranchés à l’autre bout de la rue, sont interpellés par les forces de l’ordre et embarqués dans les camions de police. « Fascistes ! Est-ce qu'on rouvre Auschwitz ? » lance un manifestant aux forces de l’ordre.

Un manifestant interpellé vers minuit.Un manifestant interpellé vers minuit.© M.T.
Des manifestants interpellés.Des manifestants interpellés.© M.T.

Comme lors des précédents incidents aux Invalides (lire nos reportages ici et ), la question revient : qui sont ces centaines de manifestants violents ? Un commissaire de police explique à Mediapart qu'« il y avait une grande majorité d’individus de groupuscules d’extrême droite et une partie de manifestants de la Manif pour tous non dispersés ». Mais selon lui, « difficile » de faire la différence : « Ce sont des gens qui étaient là depuis le début de la journée. À quel moment on considère qu’ils ne sont plus de la Manif pour tous ? En tout cas, l’ordre de dispersion des organisateurs n’a pas été totalement respecté. »

Plus tôt dans la journée, d’autres incidents ont eu lieu en marge de la manifestation. Une vingtaine de militants de Génération identitaire (la branche jeune des identitaires) ont envahi la terrasse du siège du Parti socialiste et déployé une banderole « Hollande démission », sous les encouragements du reste du groupe, en bas. Ils ont été évacués avec des gaz lacrymogènes puis interpellés par les forces de l’ordre.

Sur la terrasse du siège du PS.Sur la terrasse du siège du PS.© C.G.

Au début de la manifestation, ce sont plusieurs membres du Renouveau français, groupuscule pétainiste qui ont été interpellés. La veille, 56 militants anti-mariage pour tous avaient également été interpellés après avoir tenté de bloquer l'avenue des Champs-Élysées.

Au-delà de ces incidents, la mobilisation des anti-mariage a été marquée par plusieurs bémols et divisions. L’UMP, partagée sur sa participation, n’a défilé qu’en partie. Dans le cortège des élus, on pouvait croiser son président, Jean-François Copé, sa secrétaire générale, Michèle Tabarot, le patron des députés UMP Christian Jacob, l’ex-ministre sarkozyste Brice Hortefeux et une poignée de députés (Laurent Wauquiez, Éric Ciotti, Claude Goasguen, Patrick Ollier, Jean-Frédéric Poisson, Philippe Gosselin, Hervé Mariton, Patrick Balkany, etc.).

La tête du cortège des élus UMP.La tête du cortège des élus UMP.© C.G.

Après avoir tenté une incursion derrière la banderole des élus de droite, rassemblés dans le cortège de la porte Dauphine (XVIe arrondissement), Gilbert Collard est retourné au point de ralliement du FN.

Du côté de la Manif pour tous, sa porte-parole, Frigide Barjot, n’a pas défilé. À cause du « climat de violence » et « pour préserver la paix civile et la liberté d'expression » après les menaces dont elle a fait l'objet, a-t-elle déclaré. Certains expliquent aussi son absence par des divergences au sein du collectif. « C'est la fin du temps des manifestations. La manif pour tous a fait son temps. Et je dis tant mieux car son message n'est plus adapté », a-t-elle annoncé dimanche après-midi sur BFM-TV. Des propos bien loin des slogans des manifestants : « On ne lâche rien ni personne », « On ne lâchera jamais rien ».

La présidente de la Manif pour tous, Ludovine de la Rochère, estime pour sa part que la bataille continue. « Je vous annonce, ainsi qu'à ceux qui croient encore que nous allons abandonner, que nous poursuivrons le combat partout en France », a-t-elle lancé à la foule depuis l'estrade.


Sur la terrasse du siège du PS.Sur la terrasse du siège du PS.© C.G.

Au début de la manifestation, ce sont plusieurs membres du Renouveau français, groupuscule pétainiste qui ont été interpellés. La veille, 56 militants anti-mariage pour tous avaient également été interpellés après avoir tenté de bloquer l'avenue des Champs-Élysées.

Au-delà de ces incidents, la mobilisation des anti-mariage a été marquée par plusieurs bémols et divisions. L’UMP, partagée sur sa participation, n’a défilé qu’en partie. Dans le cortège des élus, on pouvait croiser son président, Jean-François Copé, sa secrétaire générale, Michèle Tabarot, le patron des députés UMP Christian Jacob, l’ex-ministre sarkozyste Brice Hortefeux et une poignée de députés (Laurent Wauquiez, Éric Ciotti, Claude Goasguen, Patrick Ollier, Jean-Frédéric Poisson, Philippe Gosselin, Hervé Mariton, Patrick Balkany, etc.).

La tête du cortège des élus UMP.La tête du cortège des élus UMP.© C.G.

Après avoir tenté une incursion derrière la banderole des élus de droite, rassemblés dans le cortège de la porte Dauphine (XVIe arrondissement), Gilbert Collard est retourné au point de ralliement du FN.

Du côté de la Manif pour tous, sa porte-parole, Frigide Barjot, n’a pas défilé. À cause du « climat de violence » et « pour préserver la paix civile et la liberté d'expression » après les menaces dont elle a fait l'objet, a-t-elle déclaré. Certains expliquent aussi son absence par des divergences au sein du collectif. « C'est la fin du temps des manifestations. La manif pour tous a fait son temps. Et je dis tant mieux car son message n'est plus adapté », a-t-elle annoncé dimanche après-midi sur BFM-TV. Des propos bien loin des slogans des manifestants : « On ne lâche rien ni personne », « On ne lâchera jamais rien ».

La présidente de la Manif pour tous, Ludovine de la Rochère, estime pour sa part que la bataille continue. « Je vous annonce, ainsi qu'à ceux qui croient encore que nous allons abandonner, que nous poursuivrons le combat partout en France », a-t-elle lancé à la foule depuis l'estrad



27/05/2013
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