APRES LE PREMIER MAI, .après un bilan calamiteux, , la colère
A vrai dire, on ne sait pas par quoi commencer, tant la révolte gronde partout, dans tous les secteurs. Même les gardiens de prison s'insurgent: c'est dire. Ils réclament des conditions décentes de travail et dénoncent la concentration dans les prisons. Merci rachida Dati, je me fous de savoir qui est le père de votre enfant, moi je vois que vous avez réussi à promouvoir des lois iniques, on se souviendra de votre ministère !
Partout la crise sévit de plus en plus mettant sur la paille des milliers de travailleurs qui ont bossé pour leur entreprise. Qu'ils s'en prennent à des "patrons-voyous" en les sequestrant , cela ne me gêne pas. Quand on sait que seulement 6% des français sont syndiqués, il y a comme un malaise. Certes l'union des syndicats représente une force, et certains n'adhèrent pas sachant qu'ils seront défendus. Mais que l'on trouve des violences (minimes par rapport à celles qui leur sont infligées) ce n'est pas étonnant. Ca part de "la base". Comme les rebellions d'ouvriers en 68, qui ont largement dépassé les syndicats. Il y a un moment où c'est foutu pour négocier à l'amiable. Compter que sous la gauche dominante l'électorat de gauche s'est effondré chez les ouvriers. N'en déplaise à certains, c'est Ségolène qui a réussi à rallier cet électorat. Maintenant, Ségolène, cessez de demander pardon, l'Espagne c'était trop !
On est en pleine crise économique et on a trouvé le grand dérivatif mondial : la grippe porcine !
Mais c'est le pouvoir sarkoziste qui est plus virulent que jamais. Car jamais on n'aura voté autant de lois liberticides, dont le dernier cri est le Hadopi(voir article hadopyranha) qui permettra de voir tout ce que vous avez dans votre ordinateur. Contraintes, contraintes, contrôles.
Pas pour tout le monde : personne pour vérifier que les subsides données aux banques seront bien employées.
Personne pour contrôler l'emploi des aides aux entreprises. On vos fait un malheur si vous êtes à découvert de 15 euros, mais on ne fait pas tomber le bouclier fiscal, ni les salaires insensés des grands patrons. Chantage à l'exporc..tation. On touche pas au medef, lequel brille par sa radicalité: que l'on ne s'étonne pas à voir les licenciés d'usine et leurs collègues s'enflammer. Faut pas prendre les gens pour des idiots, mais après les gesticulations présidentielles, nous avons les discours creux, pseudo-moralistes. Notre cher Sarko découvre soudain que le capitalisme c'est parfois immoral : il ne fait rien pour en faire cesser les abus. Discours pseudo socialo, vains propos dans lesquels les gens ne croient plus.
Les avantages sociaux que l'UMP, et lui en tête avaient tant dénoncés sont désormais l'alibi pour nous dire qu'en France on a de la chance. On a les patrons les mieux payés d'Europe, les écarts de salaire les plus importants d'Europe aussi, mais quelle chance, ces avantages sociaux. Tiens ce n'est plus eux qui mettent la France en péril ! Mais ça n'empêche pas que l'on donne la direction des hôpitaux à des gestionnaires purs et durs qui interviendront sans même connaître les nécessités de l'hôpital sans demander l'avis des chefs de clinique...Si bien qu'il se met à dos tout un électorat qui d'habitude vote à droite, retraités compris..Faut le faire. Sarko rejeté par 65% des français. Quand on sait qu'il a tous les instituts de sondage à sa botte on se dit que vraiment rien ne passe plus et que le chiffre est minorisé.
Nous sommes le pays le plus productif d'Europe : sarko nous a chanté qu'il fallait faire des heures sup, que l'on était en gros des faignants..
Mais ça ne l'empêche pas d'essayer de nous embobiner avec ses faux discours.
Peu importe malgré ses mines appitoyées le sort des licenciés qui s'accumulent, le sort des PME que les banques ne veulent pas aider- les plus petites bien sûr, qui représentent la majeure partie des PME (moins de dix employés) - le taux de chômage qui enfle, les gens qui perdent tout, et les surendettements qui s'entassent à une vitesse vertigineuse.
Il ne touchera pas au bouclier fiscal.
Il ne fera pas de contrôle des banques.
Il continuera son programme de lois liberticides.
Qui, en face ? la gauche avait un boulevard..Elle s'est perdue en division qui nous ont tous meurtris, et ici le rôle minable des intérêts éléphantesques, des intérêts personnels. Piètre image. On avance avec une trotinette sur un boulevard....Souhaitons qu'elle prenne une bonn e vitesse.
On a dit qe 68 était un mouvement de rêveurs, d'enfants gâtés. Mais sans rappeller tout ce que ce mouvement a apporté dans le domaine des libertés individuelles ou collectives, on avait malgré tout appris nos classiques, et on savait ce qu'l en était du capitalisme et de ses profits, de ses spéculations éhontées. Aujourd'hui on redécouvre tout ça.
En somme on était des précurseurs et la crise mondiale nous a hélas donné raison.
Bientôt les européennes. C'est important de voter, les trois quart des lois se font au parlement européen. Mais la pédagogie en matière d'Europe est des plus restreintes. Ou arrive trop tard.
Tandis que la démagogie du pouvoir en place n' a jamais été aussi criante;
Liberté ? Edwige, télé, réduction du rôle du parlement, ministères sans ministres, atteintes aux droits des juges, des médecins la liste serait longue, très longue..discrimination sociale, chasse aux sans-papiers etc..
Egalité ? rions un peu..Jamais la France n'aura été si inégalitaire ou du moins on en prend conscience.
Fraternité : c'est ce qui reste à ceux qui ont perdu les deux
Et c'est comme ça qu'on va reconquérir NOTRE république.
ça pètera peut-être. Ce n'est pas tant la crise qui est en cause, mais bien les réactions d'un pouvoir pseudo-régalien dont il ne restera plus que les tics ou des réactions imprévisibles.
Mais ne parlons pas d'éthique, s'il vous plait, sous ce mandat sarkozyste qui doit durer encore trois ans...et qui gère la crise au coup par coup, protégeant les plus fortunés, hésitant à contrôler où vont les milliards trouvés pour le sauvetage des banques etc..etc..
Laulau
Partout la crise sévit de plus en plus mettant sur la paille des milliers de travailleurs qui ont bossé pour leur entreprise. Qu'ils s'en prennent à des "patrons-voyous" en les sequestrant , cela ne me gêne pas. Quand on sait que seulement 6% des français sont syndiqués, il y a comme un malaise. Certes l'union des syndicats représente une force, et certains n'adhèrent pas sachant qu'ils seront défendus. Mais que l'on trouve des violences (minimes par rapport à celles qui leur sont infligées) ce n'est pas étonnant. Ca part de "la base". Comme les rebellions d'ouvriers en 68, qui ont largement dépassé les syndicats. Il y a un moment où c'est foutu pour négocier à l'amiable. Compter que sous la gauche dominante l'électorat de gauche s'est effondré chez les ouvriers. N'en déplaise à certains, c'est Ségolène qui a réussi à rallier cet électorat. Maintenant, Ségolène, cessez de demander pardon, l'Espagne c'était trop !
On est en pleine crise économique et on a trouvé le grand dérivatif mondial : la grippe porcine !
Mais c'est le pouvoir sarkoziste qui est plus virulent que jamais. Car jamais on n'aura voté autant de lois liberticides, dont le dernier cri est le Hadopi(voir article hadopyranha) qui permettra de voir tout ce que vous avez dans votre ordinateur. Contraintes, contraintes, contrôles.
Pas pour tout le monde : personne pour vérifier que les subsides données aux banques seront bien employées.
Personne pour contrôler l'emploi des aides aux entreprises. On vos fait un malheur si vous êtes à découvert de 15 euros, mais on ne fait pas tomber le bouclier fiscal, ni les salaires insensés des grands patrons. Chantage à l'exporc..tation. On touche pas au medef, lequel brille par sa radicalité: que l'on ne s'étonne pas à voir les licenciés d'usine et leurs collègues s'enflammer. Faut pas prendre les gens pour des idiots, mais après les gesticulations présidentielles, nous avons les discours creux, pseudo-moralistes. Notre cher Sarko découvre soudain que le capitalisme c'est parfois immoral : il ne fait rien pour en faire cesser les abus. Discours pseudo socialo, vains propos dans lesquels les gens ne croient plus.
Les avantages sociaux que l'UMP, et lui en tête avaient tant dénoncés sont désormais l'alibi pour nous dire qu'en France on a de la chance. On a les patrons les mieux payés d'Europe, les écarts de salaire les plus importants d'Europe aussi, mais quelle chance, ces avantages sociaux. Tiens ce n'est plus eux qui mettent la France en péril ! Mais ça n'empêche pas que l'on donne la direction des hôpitaux à des gestionnaires purs et durs qui interviendront sans même connaître les nécessités de l'hôpital sans demander l'avis des chefs de clinique...Si bien qu'il se met à dos tout un électorat qui d'habitude vote à droite, retraités compris..Faut le faire. Sarko rejeté par 65% des français. Quand on sait qu'il a tous les instituts de sondage à sa botte on se dit que vraiment rien ne passe plus et que le chiffre est minorisé.
Nous sommes le pays le plus productif d'Europe : sarko nous a chanté qu'il fallait faire des heures sup, que l'on était en gros des faignants..
Mais ça ne l'empêche pas d'essayer de nous embobiner avec ses faux discours.
Peu importe malgré ses mines appitoyées le sort des licenciés qui s'accumulent, le sort des PME que les banques ne veulent pas aider- les plus petites bien sûr, qui représentent la majeure partie des PME (moins de dix employés) - le taux de chômage qui enfle, les gens qui perdent tout, et les surendettements qui s'entassent à une vitesse vertigineuse.
Il ne touchera pas au bouclier fiscal.
Il ne fera pas de contrôle des banques.
Il continuera son programme de lois liberticides.
Qui, en face ? la gauche avait un boulevard..Elle s'est perdue en division qui nous ont tous meurtris, et ici le rôle minable des intérêts éléphantesques, des intérêts personnels. Piètre image. On avance avec une trotinette sur un boulevard....Souhaitons qu'elle prenne une bonn e vitesse.
On a dit qe 68 était un mouvement de rêveurs, d'enfants gâtés. Mais sans rappeller tout ce que ce mouvement a apporté dans le domaine des libertés individuelles ou collectives, on avait malgré tout appris nos classiques, et on savait ce qu'l en était du capitalisme et de ses profits, de ses spéculations éhontées. Aujourd'hui on redécouvre tout ça.
En somme on était des précurseurs et la crise mondiale nous a hélas donné raison.
Bientôt les européennes. C'est important de voter, les trois quart des lois se font au parlement européen. Mais la pédagogie en matière d'Europe est des plus restreintes. Ou arrive trop tard.
Tandis que la démagogie du pouvoir en place n' a jamais été aussi criante;
Liberté ? Edwige, télé, réduction du rôle du parlement, ministères sans ministres, atteintes aux droits des juges, des médecins la liste serait longue, très longue..discrimination sociale, chasse aux sans-papiers etc..
Egalité ? rions un peu..Jamais la France n'aura été si inégalitaire ou du moins on en prend conscience.
Fraternité : c'est ce qui reste à ceux qui ont perdu les deux
Et c'est comme ça qu'on va reconquérir NOTRE république.
ça pètera peut-être. Ce n'est pas tant la crise qui est en cause, mais bien les réactions d'un pouvoir pseudo-régalien dont il ne restera plus que les tics ou des réactions imprévisibles.
Mais ne parlons pas d'éthique, s'il vous plait, sous ce mandat sarkozyste qui doit durer encore trois ans...et qui gère la crise au coup par coup, protégeant les plus fortunés, hésitant à contrôler où vont les milliards trouvés pour le sauvetage des banques etc..etc..
Laulau
